Ce lundi soir, le conseil municipal de Caluire-et-Cuire se tenait pour la première fois depuis juin dernier.
Une éternité, qui s’explique par la volonté de Philippe Cochet de ne pas affronter son opposition avant que son jugement ne soit prononcé.
Désormais condamné pour détournement de fonds publics, dont 5 ans d’inéligibilité, le député des Républicains ne peut rester maire de Caluire, ni conseiller métropolitain.
S’il n’a pas siégé ce lundi, laissant son premier adjoint Côme Tollet présider la séance, Philippe Cochet n’a pas encore démissionné. Il attendit de recevoir une notification du préfet du Rhône pour s’y conformer, et resta donc édile jusque-là.
Ce qui empêche la majorité de se réorganiser en conséquence. Car sans le départ de Philippe Cochet, il n’y aura pas de conseil municipal extraordinaire pour désigner le nouveau maire.
Par ailleurs, les députés et conseillers municipaux jouent la carte de l’unité extrême, refusant de communiquer les noms des élus attendus pour succéder à celui qui occupe le siège de maire depuis 2008. Il faut donc s’enquérir de la situation auprès de Les Républicains hors Caluire, qui ont présenté les candidatures naturelles du 1er député Côme Tollet, et Bastien Joint, qui avait déjà remplacé Philippe Cochet comme candidat à la députation dans la 5e circonscription du Rhône en 2022 puis 2024.
Caluire terminera-t-il l’année avec Philippe Cochet aux commandes ? Les élus seront-ils obligés de revenir pendant les vacances de Noël pour ouvrir la nouvelle page du livre Caluirard ?
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