“C’est devenu monnaie courante”, les gendarmes de Dordogne effectuent des contrôles antidrogue

“C’est devenu monnaie courante”, les gendarmes de Dordogne effectuent des contrôles antidrogue
“C’est devenu monnaie courante”, les gendarmes de Dordogne effectuent des contrôles antidrogue

Dès que le soleil pointe le bout de son nez au-dessus de Montpon-Ménestérol, les toxicomanes se rassemblent autour de la base nautique de Chandos. C’est l’un des lieux choisis par les gendarmes pour effectuer des contrôles antidrogue ce mercredi après-midi. Ces petites villes se retrouvent de plus en plus confrontées à la consommation de produits illicites selon les militaires. Le dernier rapport sur les chiffres de la délinquance du ministère de l’Intérieur montre un Augmentation de 9 % de la consommation de drogues en un an dans le département, soit deux fois plus que l’augmentation au niveau national.

De la drogue et un bébé

Les gendarmes ont procédé à des contrôles ce mercredi après-midi, et ont retrouvé quelques petites quantités de résine de cannabis, notamment dans une voiture avec quatre amis, dont un couple. Le chien fouille dans le véhicule, et découvre de la drogue dans un pot de tabac, situé juste à côté d’un siège auto avec un bébé à l’intérieur.

Sniper, un berger allemand, est utilisé par la police pour retrouver de la drogue dans la voiture. © Radio-
Matthieu Bonhouré

« Cette femme nous a naturellement dit qu’elle avait consommé du cannabis la veille, raconte Romain, adjudant-chef. Malheureusement, c’est devenu monnaie courante, maintenant tout le monde peut en consommer, et parfois cela s’apparente davantage à de la cocaïne par exemple.» Ce petit groupe n’a pas pu repartir avec sa voiture, immobilisé par la police.

Ventes directes avec les réseaux sociaux

Application de la loi observer ces évolutions par terre. Par exemple, l’utilisation des réseaux sociaux qui permettent aux jeunes d’acheter de la drogue facilement en ayant un contact direct avec les dealers. “Ils suivent une mode, il faut leur rappeler pourquoi c’est mauvais et pourquoi c’est interdit”develops Major Georges Soliveau of the Montpon-Ménestérol gendarmerie.

Ce natif d’Ile-de-France est j’ai déjà posté ici au début de sa carrière, depuis quelques mois il est de retour et il a le sentiment que « les jeunes se cachent moins »qu’avant, même si la consommation reste cachée dans la plupart des cas. “On n’est pas sûr non plus que la vente se déroule devant nous, ou avec des gens qui consomment quand on passe”il tempère. Les militaires espèrent pouvoir mener de nouvelles opérations de ce type dans ce secteur, où elles reviennent rarement à vide.

France

 
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