Les contrôles de police sont essentiels pour prévenir et résoudre les crimes violents

Les contrôles de police sont essentiels pour prévenir et résoudre les crimes violents
Les contrôles de police sont essentiels pour prévenir et résoudre les crimes violents

Le parti Projet Montréal compte parmi ses membres certains idéologues anti-policiers, dont des chercheurs universitaires qui prônent un programme de définancement, de désarmement et d’amalgame de profilage racial. Ce qui nuit à la majorité de la population montréalaise.

Les différentes communautés qui la composent ne peuvent que constater la multiplication des crimes violents commis par les gangs de rue et les incivilités encouragées par les expérimentations sociales de décriminalisation des drogues dures, l’itinérance et les problèmes de santé mentale qui explosent.

Alors que la sécurité publique des citoyens est sérieusement affectée, la Ville de Montréal, par l’intermédiaire de Bochrai Monai, commissaire à la lutte contre le racisme et la discrimination systémique (BRDS), a présenté le 29 octobre 2024 ses engagements 2023-2025 pour lutter contre le racisme et la discrimination. 1). Malheureusement, elle n’a jamais parlé de la montée de l’antisémitisme à Montréal. Nous avons appris que la volonté de la Ville était de resserrer davantage les critères permettant aux policiers de procéder à des arrestations et qu’il y aurait une révision de la réglementation municipale, qui serait discriminatoire à l’égard des communautés surreprésentées. Cette idéologie nuirait au travail policier, mais surtout aux bons citoyens de la ville de Montréal qui en subiraient les conséquences.

Surreprésentations

Il est important de rappeler les faits que l’on peut lire dans plusieurs rapports.

Tout d’abord, on constate une surreprésentation des signalements et placements de mineurs, d’enfants autochtones et noirs à la DPJ.

Les causes de cette surreprésentation sont complexes : manque de compétences parentales chez certains parents, violences physiques, sexuelles, psychologiques, conditions socio-économiques, culture, éducation, etc. En aucun cas les policiers ne sont responsables de cette surreprésentation qui , malheureusement, se poursuivra pour certains enfants, jusqu’au pénitencier. Il est également important de rappeler que la grande majorité des jeunes qui vivent dans des quartiers aux conditions socio-économiques difficiles ne seront pas placés en placement ou ne deviendront pas des criminels violents. Seule une minorité sera entraînée dans cette voie. Il faut se méfier des généralisations.

Cette surreprésentation s’observe également dans les centres jeunesse, à la suite de condamnations en vertu de la Loi sur les jeunes contrevenants. La police n’est pas responsable de cette surreprésentation.

Il existe une surreprésentation des victimes de crimes violents, notamment d’homicides et de féminicides dans certaines communautés selon Statistique Canada (2). La police marche dans leur sang, prend leurs plaintes, les arrête, identifie les suspects et procède à des arrestations. La police n’est pas responsable de son crime.

La surreprésentation des criminels violents, noirs, autochtones et marginalisés dans les prisons et pénitenciers n’est pas sans raison. Ils ont été condamnés par l’un des meilleurs systèmes judiciaires au monde.

Pressions politiques

Les arrestations, basées sur des faits observables (2020), qui sont devenues la norme au Québec et les règlements municipaux pour contrer certaines incivilités sont essentiels pour protéger la majorité des honnêtes citoyens de Montréal.

Céder à la pression politique, venant d’une minorité de militants, aurait des impacts négatifs majeurs sur la sécurité publique à Montréal et au Québec.

1– Une baisse marquée ou la fin des arrestations entraînerait un déclin de la prévention du crime et des renseignements criminels qui aident à résoudre les crimes violents. N’imitons pas Toronto, où les policiers se contentent de placer des rubans autour des corps de victimes surreprésentées.

2– Un désengagement policier encore plus grand, alors que le SPVM peine à recruter de jeunes recrues et que de plus en plus de policiers et de cadres expérimentés quittent trop vite la profession, découragés par le manque de soutien de la direction et des élus montréalais.

3– Un sentiment d’impunité encore plus fort pour les membres de gangs de rue hyper-violents, dont le gang « Arab Power », qui font de plus en plus de victimes, surreprésentées dans la communauté arabe et maghrébine de Montréal.

4– Encore une hausse fulgurante de la criminalité à Montréal, au détriment de la sécurité de la majorité de la population (3).

La sécurité de l’ensemble de la population montréalaise nécessite de faire confiance à vos policiers. Il faut refuser de les menotter, comme le souhaite l’administration municipale, car les conséquences seront énormes.

Stéphane Mur

Superviseur retraité du SPVM

Spécialisé dans l’usage judicieux de la force

André Gélinas

Sergent-détective à la retraite du SPVM

Spécialisé en renseignement criminel

 
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