La prévention du harcèlement et le bien-être des étudiants font partie de vos priorités. Comment cela prend-il forme ?
Je souhaite avant tout travailler sur le bien-être des étudiants et la prévention du harcèlement. Nous disposons d’un délégué au harcèlement depuis la rentrée 2024, basé à la DSDEN (NDLR : Direction des services départementaux de l’Éducation nationale). Elle a été conseillère principale d’éducation, a travaillé dans des lycées professionnels et dans deux académies, Rennes et Nantes. Elle connaît bien le territoire et s’est formée au contact des équipes.
En termes d’outils, nous disposons d’une plateforme de suivi. Ensuite, nous utilisons une méthode de préoccupation partagée. C’est un - de travail réalisé d’abord avec les équipes ressources puis partagé avec les adultes. Et nous formons des étudiants, qui deviennent des ambassadeurs de la méthode, puis des référents à leur tour. Dans le Morbihan, 100 % des équipes des écoles primaires ont été formées. C’est-à-dire que nous disposons d’équipes ressources dans toutes les écoles publiques et dans tous les collèges et lycées publics. Il y a encore du travail à faire avec le réseau privé. Et dans les circonscriptions, nous avons évidemment des référents et des coordinateurs depuis plusieurs années.
Comment se traduit l’enseignement des savoirs fondamentaux ?
Mon prédécesseur (Laurent Blanès) a préparé les choses du mieux possible, en ajoutant une vingtaine d’emplois équivalents - plein aux dédoublements et réductions d’effectifs dans les 6e et 5e niveaux. Espaces pédagogiques marins
ou les terrains pédagogiques ont également leur rôle en la matière. La première nous touchera particulièrement en 2025, année de la mer. Les espaces marins pédagogiques prennent en compte l’environnement immédiat et proche. Dans une région côtière comme la nôtre, les étudiants peuvent expérimenter et travailler sur des projets axés avant tout sur les connaissances fondamentales. Le plan mathématiques, le plan français, qui reste inclus, mais avec vocation, évidemment, à privilégier également la découverte du territoire et l’engagement pour la protection de l’environnement.
En 2025, la continuité de l’année olympique me semble aussi intéressante avec savoir nager, savoir monter à cheval. J’aimerais aussi savoir comment naviguer
En quoi consiste le projet Bretagne 2030, un de vos principaux axes de travail ?
Le recteur Ethis nous demande de travailler, dès janvier, sur un projet qui durera cinq ans. Il s’articulera autour des questions d’ambition, de mobilité et de cohésion des communautés éducatives. Je peux par exemple soutenir certains projets comme l’école rurale, l’école du futur, deux thématiques déjà bien couvertes par les chartes académiques.
En 2025, la continuité de l’année olympique me semble aussi intéressante avec savoir nager, savoir monter à cheval. J’aimerais aussi savoir comment naviguer. Nous avons par exemple des collèges publics qui s’associent à des clubs nautiques. Cela me semble très important d’être là. Si je prends l’exemple d’un collège comme celui de Belle-Île-en-Mer, il a évidemment décliné les deux, savoir monter à cheval, savoir nager et, aujourd’hui, savoir naviguer, pour nos étudiants insulaires, est un sujet majeur.
* 111 à l’Académie.
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