A cette occasion, le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, Mohamed Mehdi Bensaïd, a souligné l’importance « symbolique » et le « potentiel » du secteur des industries culturelles et créatives, notant que le Royaume s’est engagé dans un processus de développement continu ancré dans la durabilité. , d’agilité et de développement humain, conformément aux Hautes Orientations de SM le Roi Mohammed VI.
“Le FOMICC et le ministère de tutelle aspirent à la professionnalisation des industries culturelles et créatives, en recherchant des mécanismes de financement et des stratégies d’exportation pour ce secteur prometteur”, a-t-il ajouté dans son discours lu en son nom par le secrétaire général du Département de la communication à du ministère, Abdelaziz Boujdaini.
Ainsi, du 4 au 8 décembre, l’événement a permis aux idées créatives de s’épanouir à travers des tables rondes, des ateliers et des séances de dialogue. Durant ces cinq jours, la programmation a été un véritable cocktail de savoir-faire et d’innovation, avec 15 panels, 10 focus sectoriels et 12 ateliers interactifs. Plus de 80 intervenants, tant nationaux qu’internationaux, ont animé ces discussions. Les discussions ont débattu de questions essentielles telles que le financement, l’employabilité, les exportations et les synergies entre culture et territoire.
A l’issue de ces fructueuses journées, une cérémonie a eu lieu, réunissant des personnalités de premier plan telles que Younes Ben Boumehdi, président de la Fondation Hiba, Daniele Dotto, représentant de l’ambassadeur de l’Union européenne au Maroc, Agnès Humruzian, directrice générale de la Institut français du Maroc, et Kenza Joullanar, directrice de l’incubateur Kawaliss. Lors de cet acte symbolique, trois Prix d’Excellence ont été remis aux lauréats de la première édition du programme Kawaliss.
S’adressant à « L’Opinion », Kenza Joullanar, Directrice de l’Incubateur Kawaliss, s’est félicitée du succès de cette deuxième édition : « Cette édition a permis d’accompagner des jeunes talentueux dans le développement de leurs projets grâce à Kawaliss, un incubateur marocain pour industries culturelles et créatives. Financée par l’Union européenne et soutenue par les Instituts français du Maroc, elle propose un dispositif d’incubation complet : accompagnement, financement et accès au marché.
Le programme, selon Kenza Joullanar, vise à apporter un soutien global aux jeunes porteurs de projets : « Nous offrons des bourses d’amorçage, un Prix d’excellence, ainsi qu’une opportunité unique de participer à des événements et expositions internationaux ».
Elle a également précisé que la sélection des entrepreneurs se fait à travers un appel à candidatures, lancé chaque année en février. Le programme est actuellement ouvert à quatre régions du Maroc. « Cette année, quatre projets ont reçu des prix d’excellence. » L’un des résultats les plus marquants de cette édition concerne la création d’emplois : « Les 33 entrepreneurs accompagnés ont réussi à créer une soixantaine d’emplois ».
Lors de la cérémonie de clôture à Chellah, les Kawaliss Program Excellence Awards ont récompensé quatre projets innovants. Le 1er Prix a été attribué à Mohammed Slaoui et Jawad Bouhyadi pour leur start-up Mobdie, proposant des kits pédagogiques immersifs pour les enfants. Le 2ème Prix a été attribué à Alaaeddine El Idrissi pour Lafair_art, une marque de vêtements vintage et de pièces upcyclées. Le 3ème Prix a été attribué à Monsif Salmi pour Uglyart, marque de poterie et de décoration artisanale. Enfin, le Prix Coup de cœur a été décerné à Mouad Laalou et Mehdi Harrak pour leur projet TechinHand, spécialisé dans la conception 3D.
Dans une déclaration à « L’Opinion », Mohammed Slaoui, co-fondateur du projet Mobdie, a détaillé l’essence de leur initiative : « Nous créons des jouets éducatifs inspirés des monuments historiques du Maroc, permettant aux enfants de les assembler tout en découvrant leur Histoire. à travers des ateliers culturels et une plateforme technologique. L’objectif est de faire connaître le patrimoine marocain, d’abord aux enfants du Maroc, puis à la diaspora, et enfin au monde entier.