Alors que le gouvernement de Michel Barnier se retrouve menacé par deux motions de censure, les médias étrangers ne lésinent pas sur les métaphores pour décrire le climat politique en France.
“Il était censé être l’homme de la situation”, a noté Politico. Ce mercredi 4 décembre, le gouvernement de Michel Barnier pourrait tomber si les deux motions de censure déposées par le Rassemblement national et La France insoumise étaient adoptées.
Un événement qui pourrait entrer dans l’histoire de France, non seulement parce que ce dispositif n’a fait tomber qu’un seul gouvernement dans la Ve République (en 1962), mais aussi parce que Michel Barnier n’a été Premier ministre que trois mois. , le mandat le plus court à ce poste.
Ainsi, “le bref passage de Michel Barnier se terminera par un flop cataclysmique qui pourrait provoquer une onde de choc dans toute l’Europe”, a estimé Politico. Si la coalition entre l’extrême droite et la gauche devait réussir, la réputation de Michel Barnier serait « entachée ».
« La France est-elle devenue la Grèce-sur-Seine ?
En Angleterre, The Guardian s’interroge sur les motivations de Marine Le Pen, rappelant ses déboires judiciaires. “Elle pourrait espérer, si elle était à l’Élysée début février, rendre impossible la tâche des juges lorsqu’ils devront se prononcer sur son inéligibilité le 31 mars.”
“En faisant tomber le gouvernement français, Marine Le Pen mise sur le chaos”, ajoute le journal suisse Blick. Pour le quotidien, “la France s’enfoncerait davantage dans la crise politique (…), avec en plus le risque d’une crise financière liée à la confiance des marchés”.
De son côté, le Wall Street Journal compare la situation française à celle de la Grèce, titrant dans un éditorial : « La France est-elle devenue la Grèce-sur-Seine ? De son côté, le New York Times souligne que la France peut compter sur une économie plus solide que celle de la Grèce.
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