Publié le 12/03/2024 21:10
Mis à jour le 12/03/2024 21:17
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Le Premier ministre était l’invité de “20 heures” sur France 2 et TF1, à la veille du vote à l’Assemblée de deux motions qui renverseraient le gouvernement si elles étaient adoptées.
Et « réflexe de responsabilité » des députés reste “possible”a jugé Michel Barnier, à la veille du vote crucial sur deux motions de censure contre son gouvernement. Lors d’un entretien accordé à France 2 et TF1 from MatignonMardi 3 décembre, le Premier ministre en sursis a insisté sur le fait que “l’intérêt supérieur du pays, le bien commun, l’intérêt national, ça veut dire quelque chose”Il compte sur un sursaut de la part d’une partie des élus qui entendent faire tomber son gouvernement. Aujourd’hui, “Ce n’est pas moi qui suis coupable”, “cela va bien au-delà de ma seule condition”il a ajouté.
Aujourd’hui, “Ce n’est pas moi qui suis coupable”, “cela va bien au-delà de ma seule condition”a également estimé Michel Barnier. « Il existe un moyen d’éviter la censure. (…) Je ne peux pas croire au vote pour la censure”a commenté de son côté Emmanuel Macron, s’adressant à des journalistes saoudiens.
Lundi, Michel Barnier a annoncé qu’il utiliserait le 49,3 pour que le Budget de la Sécurité sociale, conduisant au dépôt de deux motions de censure, portées par la gauche et par le Rassemblement national.
Les deux textes seront examinés mercredi à partir de 16 heures à l’Assemblée nationale. Celui du Nouveau Front Populaire, qui sera voté d’abord, a toutes les chances d’être adopté, puisque le RN a annoncé son soutien. En additionnant leurs voix, les quatre groupes de gauche et ceux du RN et de ses alliés ciottistes peuvent rassembler environ 330 voix, bien au-delà des 288 voix requises.