Par
William Lackaille
Publié le
3 décembre 2024 à 17h54
Voir mon actualité
Suivre La République de Seine et Marne
Au fin octobreun client du magasin So.Bio from Saint-Pierre-lès-Nemours (Seine-et-Marne) experienced a expérience très désagréable. Après avoir mangé un morceau de pain du magasinelle et son fils ont rapidement ressenti brûlures et picotement dans le bouche et sur le lèvres. Face à un danger potentiel pour la santéelle se tourna vers le panneau. Elle déplore un manque de considération et manque de protocole de sécurité. Mais que s’est-il passé ?
Une expérience troublante
Ce qui aurait dû être une simple collation est devenu la Source de douleurs très inconfortables. « Nous avons eu de terribles brûlures, gonflements et ampoules sur nos lèvres. Après avoir consulté un centre antipoison et le Samu, on nous a dit qu’il s’agissait sans doute d’un produit corrosif”, explique-t-elle.
Face à cette situation, Lisa décide de retourner au magasin pour signaler l’incident. Là, elle informe les caissiers, qui conservent le pain suspect pour une analyse ultérieure. « La caissière a saisi son téléphone et a décidé de prendre une photo de mes lèvres », raconte-t-elle.
Le soir même, le gérant du magasin a été prévenu. Mais le lendemain, premier rebondissement théâtral. Le gérant rappelle le client : « Il m’a dit qu’il était en vacances, et que le pain avait été jeté, par inadvertance, parce que ses employés ne le savaient pas… »
Une décision qui, selon Lisa, reflète « un manque flagrant de procédure claire ». Elle a demandé que des analyses soient faites sur le pain, « mais à la place, ils l’auraient jeté », déplore-t-elle.
Des réponses insatisfaisantes
Une semaine après l’incident, Lisa a reçu un appel d’un responsable du service client de So.Bio. La marque lui propose un cadeau pour son fils, offre que la cliente refuse, jugeant l’accompagnement insuffisant.
Depuis quelques jours, les échanges se succèdent. L’un des messages évoque alors l’hypothèse d’une allergie aux noix.
“Après avoir réalisé un test, les résultats (que la rédaction a pu consulter, ndlr) n’a rien détecté à ce niveau. « De toute façon, une allergie ne disparaît pas en rinçant à l’eau comme on l’a fait pendant une heure », précise-t-elle.
Entre--, l’ARS (Agence Régionale de Santé) est revenue vers elle pour lui faire part de ses conclusions sur la situation. Ils auraient indiqué « une contamination probable par un produit d’entretien ménager », appuie Lisa, même si la substance précise reste inconnue.
Finalement, un gérant revient vers la jeune femme, lui proposant un panier rempli de 50 euros en guise de dédommagement. « La santé de mon fils et la mienne ont été mises en danger, nous n’avons aucune idée de ce qui s’est passé et nous voulons mettre fin à cette situation comme ça ? », s’indigne-t-elle.
La marque répond
Par son témoignage, elle souhaite apporter du changement. « Je souhaite que ma situation ait un réel impact sur le processus de relation client en fonction de ce type de situation. »
Elle poursuit un peu plus loin : « Mon objectif était que cela n’arrive à personne d’autre », insiste-t-elle, regrettant toutefois le chaos apparent des échanges qu’elle a pu suivre.
Interrogé par La République de Seine-et-Marnela marque So.Bio affirme avoir pris des mesures immédiates. « Nous avons immédiatement retiré de la vente les références d’un même lot, demandé un audit du magasin et lancé une analyse des noix utilisées dans le pain auprès d’un laboratoire indépendant dont nous attendons toujours les résultats. »
Cependant, malgré ces investigations, l’origine de l’incident reste floue. La marque souligne que les autres clients ayant consommé le même pain n’ont signalé aucun symptôme. « Toutes ces enquêtes […] ne nous a pas permis d’identifier l’origine d’un éventuel problème », concluent-ils
L’affaire laisse un goût amer à la mère. Le magasin reviendra vers elle s’il y a de nouvelles informations.
* Son prénom a été modifié pour préserver son anonymat.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actu.