Fiscalité suisse –
Le National entame le long débat sur le budget
Les débats s’annoncent serrés ce mardi concernant le budget 2025. L’UDC et le Centre insistent sur le frein à l’endettement.
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Les débats sur le budget 2025 ont débuté mardi au Conseil national. L’UDC et le Centre ont déjà souligné l’importance d’avoir un budget qui respecte le frein à l’endettement.
Respecter le frein à l’endettement est l’un des trois objectifs de l’UDC pour ce budget, a indiqué Lars Guggisberg (UDC/BE). Son parti s’engagera également à renforcer l’armée sans affaiblir l’agriculture. Le parti s’opposera également à toute augmentation d’impôts. La Confédération a un problème de dépenses et non de recettes, a souligné le Bernois.
Pour le Centre aussi, le respect du frein à l’endettement est important. Nous devons faire preuve de discipline, a souligné Pius Kaufmann (C/LU). Et de préciser que toute nouvelle dépense devra bénéficier d’un contre-financement.
La gauche et le PVL ne soutiendront pas le budget tel qu’il est
Le PS, les Verts et les Verts libéraux ne soutiendront pas le budget 2025 de la Confédération tel qu’il est. L’augmentation des fonds destinés à l’armée et la réduction de la coopération internationale ne sont pas acceptables.
«La Suisse, c’est bien plus que son chocolat, son fromage et ses banques», a déclaré Corina Gredig (PVL/ZH). Le budget annoncé par la Commission nationale des finances et souhaité par la droite est tout sauf équilibré.
On ne peut pas seulement parler de la tradition humanitaire de la Suisse le 1er août, a encore critiqué Mme Gredig. “Cela fait aussi partie de notre identité.” Augmenter les fonds destinés à l’armée et épargner l’agriculture au détriment de la coopération est une erreur.
La gauche a suivi le même argument. Avant d’aborder les dépenses, il faut s’intéresser aux recettes, a déclaré Sarah Wyss (PS/BS).
Il y a du potentiel dans ce domaine. En comparaison internationale, la Suisse ne taxe pas suffisamment le capital, par exemple. “Ce n’est pas notre budget, nous ne pourrons pas le soutenir”, a ajouté le socialiste, également président de la Commission des Finances.
La Suisse a deux vaches sacrées, le frein à l’endettement et l’armée, a déploré Felix Wettstein (Vert-es/SO). L’augmentation des dépenses d’armement va dans la mauvaise direction, alors que les besoins sont énormes en termes de politique sociale, sanitaire et environnementale.
«Le budget proposé par le Conseil fédéral est pour le moins acceptable», a relevé les Verts, appelant la salle à y revenir.
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