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Editorial Châteaubriant
Publié le
30 novembre 2024 à 18h18
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Et Groupement agricole mixte (Gaec) Vallons-de-l’Erdre (Loire-Atlantique) was recognized coupableJeudi 28 novembre 2024, par le Tribunal correctionnel de Nantespour « l’exécution sans autorisation de travail nocif pour l’eau » pour avoir « bu » et « rebloqué » un cours d’eau qui traversaient leurs parcelles au lieu-dit La Grasserie, entre Loireauxence et Vallons-de-l’Erdre.
Loire-Atlantique : les agriculteurs comblent 300 mètres de fossé
Le Gaec, situé dans l’ancienne commune de Maumussonavait précisément remblayé « 300 mètres linéaires » de ce à quoi ses quatre associés ont assimilé un “fossé”. Elle a été « créée en 1976 » pour « séparez deux parcelles cadastralement appartenant à des propriétaires différents », mais n’avaient plus aucune utilité lorsqu’ils avaient été regroupés pour « faciliter le travail des champs ». ” UN éolienne » est déjà situé « en plein milieu » du terrain et « ce n’était pas pas pratique » pour le cultiver.
Problème : cette « lacune » avait été « identifiée » dans « la cartographie des cours d’eau » établie en 2016 par les services de l’État. Les agriculteurs « ne pouvaient pas l’ignorer », selon l’Office Français de la Biodiversité (OFB), puisqu’ils avaient « rempli un formulaire » pour faire part de leurs « doutes »… et qu’ils avaient a réalisé les travaux en 2017 sans attendre une expertise sur place.
Une « bande herbeuse » le long du cours d’eau avait également été « imposée » aux agriculteurs et elle avait disparu à l’arrivée des inspecteurs sur place en 2020.
« Un enjeu de santé publique autour de l’eau »
L’un des associés, « à la retraite » en juin 2023, a par la suite reconnu avoir été « à l’origine » de cette affaire. «remplissage» du «fossé». UN « transaction pénale » fut alors proposé à son Gaec, sans succès. Il a été demandé aux agriculteurs de “restaurer” les 300 mètres des cours d’eau à leurs dépens et ils avaient ” refusé “.
“Sur le bouchage, nous sommes d’accord sur le fait qu’il n’y avait pas lieu de le faire, mais ce serait dommage de débloquer le fossé et ensuite contester sa qualification de « cours d’eau »» a déclaré l’un des deux associés présents à l’audience. «Nos prédécesseurs ont fait une boulette en comblant l’écart sans attendre la décision de l’administration. Nous avons demandé conseil à un élu localqui nous a dit de « contester les faits » et ensuite de « laisser courir les délais ». »
« En Loire-Atlantique, il y a un enjeu de santé publique très fort autour de l’eauce qui n’est pas de très bonne qualité avec le pesticides »a poursuivi le représentant du ministère public. « Il y a aussi un problème en termes de biodiversitépuisque cette buse fait obstacle au déplacement de la faune et des sédiments. »
Une amende de 10 000 € requise
Il a donc exigé un amende de 10 000 € à payer au Trésor public et surtout une réhabilitation « avant l’été 2025 » du cours d’eau, sous la supervision d’un « bureau d’études qualifié », d’un « technicien fluvial » de la Communauté de communes du pays d’Ancenis (Compa) et de la Office français de la biodiversité.
Passé ce délai, une pénalité de 100 € par jour de retard devrait être infligée selon lui à ce Gaec qui fait environ chaque année Un chiffre d’affaires de « 1,7 million d’euros » et résultat « 100 000 € ».
Gaec reconnu coupable
« Quand on a du colza, c’est compliqué d’intervenir avant juillet. Nous demandons encore deux mois »» ont négocié à la barre les deux associés, qui se sont défendus sans avocat. « Nous n’allons pas pleurer sur contexte agricolemais actuellement c’est compliqué», ont-ils ajouté à propos des 10 000 euros d’amende requis.
Le tribunal a finalement reconnu le Gaec coupablemais a ajourné le prononcé de sa sentence jusqu’au 27 novembre 2025. « exonération de peine » lui a été promis si le site est restauré d’ici là, dans les conditions fixées par le procureur de la République. Le cours d’eau doit être “fonctionnel toute l’année”, a précisé le président.
GF (PressPepper)
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