et Randal Kolo Muani est devenu le sauveur – .

et Randal Kolo Muani est devenu le sauveur – .
et Randal Kolo Muani est devenu le sauveur – .

Ce n’est certes pas le « but » le plus esthétique de sa carrière ni, à vrai dire, le plus maîtrisé. Une frappe manquée, heurtée contre la pelouse de Düsseldorf et déviée par le mollet du malheureux Jan Vertonghen (85e). Mais au final, à 25 ans, Randal Kolo Muani a probablement « marqué », ce lundi 1er juillet contre la Belgique, l’un des buts les plus importants de son existence pour offrir aux Bleus une qualification pour les quarts de finale de l’Euro.

Même si cet exploit est en réalité attribué à Vertonghen contre son propre camp, accordons tout de même à Kolo Muani le mérite d’avoir réussi son contrôle orienté puis d’avoir osé déclencher, alors qu’aucun de ses coéquipiers n’avait daigné exécuter une frappe au terme d’une action longue et statique, comme tant d’autres ce lundi soir. Saluons-le aussi, véritable revanchard pour son premier match à élimination directe depuis cette finale de Coupe du monde désastreuse à Doha, le 18 décembre 2022.

Cela commence à devenir une habitude : à chaque fois qu’il dispute un match décisif dans un tournoi majeur, l’attaquant du PSG se fait remarquer. Ce fut le cas contre le Maroc (2-0) en demi-finale du Mondial, pour assurer la qualification, puis, dans un registre moins fructueux, contre l’Argentine en finale, avec cette occasion en or manquée devant Emiliano Martinez. Il en faudra sans doute d’autres pour effacer définitivement – ​​s’il y parvient – ​​ce traumatisme, mais Kolo Muani a au moins confirmé sa bonne forme avec les Bleus.

« Kolo, c’est Kolo, c’est bon pour lui »

Après une saison difficile à Paris, l’ancien Nantais a montré un autre niveau d’efficacité avec les Bleus, avec qui il a systématiquement marqué dès qu’il a joué plus d’une demi-heure. C’était le cas jusqu’ici contre la Grèce, le Chili et le Luxembourg. C’est désormais le cas face à un adversaire d’un tout autre calibre, quand cela compte vraiment. Kolo Muani semble transfiguré, paradoxalement libéré d’un poids avec le maillot bleu, et cela s’est encore vu sur un ballon gratté dans les pieds d’Orel Mangala (90e+3) pour sceller définitivement le sort du match.

« Kolo c’est Kolo, ça lui fait du bien, il a le sourire », lançait Didier Deschamps quelques minutes plus tard sur TF 1. Peu utilisé jusque-là (23 minutes réparties sur les matches d’Autriche et de Pologne), Kolo Muani était la seule option mise en jeu par le sélectionneur lundi, le préférant à Bradley Barcola, Olivier Giroud ou Ousmane Dembélé.

« Le coach m’a demandé d’apporter de la fraîcheur, de garder le ballon et de provoquer avec ma vitesse, ça a boosté l’équipe », a indiqué le joueur sur BeIN Sports. Vu son tranchant et le nouveau rendement plutôt terne de Marcus Thuram devant, il n’y aurait pas grand illogisme à l’imaginer débuter le quart de finale contre le Portugal ou la Slovénie ce vendredi (21h).

 
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