M. Sadiki souligne le rôle actif du Maroc dans le domaine des biosphères – .

M. Sadiki souligne le rôle actif du Maroc dans le domaine des biosphères – .
M. Sadiki souligne le rôle actif du Maroc dans le domaine des biosphères – .

Lundi 1er juillet 2024 à 18h51

Agadir – Le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a mis en avant, lundi à Agadir, le rôle actif du Maroc dans le domaine des biosphères.

Intervenant à la clôture d’une conférence internationale, initiée par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) sous le thème « Enracinés dans la résilience : à la découverte de l’importance du sol dans le développement durable », M. Sadiki a relevé que cet événement renforce l’engagement du Maroc en faveur de la conservation des ressources naturelles, du développement durable et de l’amélioration des relations entre l’homme et l’environnement naturel.

“Le choix du Maroc pour l’organisation de cette rencontre reflète la reconnaissance de la communauté internationale du rôle actif du Royaume dans le domaine des biosphères, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi”, a-t-il affirmé lors de cette séance de clôture, rehaussée par la présence notamment de la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, ainsi que d’une pléiade de personnalités, d’experts et de chercheurs internationaux dans le domaine.

Il a, dans ce sens, relevé que le Royaume abrite actuellement quatre réserves de biosphère reconnues par l’UNESCO, notamment les réserves de biosphère de l’Arganeraie, la biosphère des oasis du sud marocain, la biosphère intercontinentale de la Méditerranée et la biosphère des cèdres de l’Atlas.

Evoquant la 36ème session du Conseil international de coordination du Programme sur l’homme et la biosphère (MAB), qui s’ouvrira mardi à Agadir, le ministre a noté que le Maroc est “un pays qui, à travers sa diversité biologique et culturelle, offre un cadre exceptionnel”. domaine d’expérimentation et d’innovation pour ce programme ».

« Depuis son adhésion au programme MAB, le Maroc s’engage pleinement dans la protection de ses écosystèmes qui sont des laboratoires vivants où se développent des pratiques innovantes pour la gestion des ressources naturelles, l’adaptation aux changements climatiques et la promotion de l’éducation environnementale », a-t-il expliqué, notant que la gestion durable des ressources naturelles devient un levier de développement inclusif face aux défis climatiques.

Le Maroc, a-t-il poursuivi, a également su intégrer harmonieusement les objectifs du programme MAB dans ses politiques nationales, notamment les orientations stratégiques de la déclaration de Lima, exprimant ainsi la volonté forte de concilier conservation de la nature et développement. humain.

Pour M. Sadiki, il s’agit d’un travail de synergie et de convergence entre les institutions publiques, les autorités locales, les chercheurs, les ONG et les communautés locales, mettant en avant les stratégies agricoles, forestières et de développement rural qui ont été mises en œuvre, qui jouent un rôle clé dans cette dynamique.

« Nous avons mis en place des politiques agricoles durables qui visent à améliorer toute la chaîne de valeur agricole, tout en assurant la préservation des ressources naturelles et le renforcement de la résilience agricole des zones rurales et de ses communautés face aux défis climatiques », a-t-il soutenu, mettant en avant les stratégies « Génération Green 2020-2030 » et « Forêts du Maroc 2020-2030 ».

De même, le Maroc a réalisé des progrès significatifs en matière de gestion des ressources en eau et de reforestation, a souligné M. Sadiki.

« Nous avons entrepris des initiatives ambitieuses pour restaurer les écosystèmes dégradés, à travers des programmes de reforestation et de gestion des bassins versants, contribuant ainsi à la lutte contre l’érosion des sols et la désertification. En partenariat avec différents acteurs, nous avons initié des programmes structurants avec des projets visant à protéger et restaurer les habitats naturels », a-t-il déclaré.

En outre, une attention particulière a été accordée à la recherche scientifique appliquée, à l’éducation et à la formation ainsi qu’au renforcement des capacités des parties prenantes et des communautés locales, a-t-il ajouté.

Concernant les efforts d’atténuation et d’adaptation au changement climatique et de renforcement de la résilience des écosystèmes, le Ministre a fait état d’investissements colossaux principalement dans la maîtrise de l’eau d’irrigation, son économie, sa mobilisation à partir de sources non conventionnelles, notamment le dessalement de l’eau de mer pour l’irrigation, tandis que l’effort d’atténuation a concerné l’extension des plantations pour augmenter le potentiel de séquestration du carbone et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

« Tous ces efforts incluent la mise en œuvre des engagements internationaux du Maroc, notamment dans le cadre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, de la Convention sur la biodiversité, de l’Accord de Paris et de l’Agenda 2030 relatif aux Objectifs de développement durable (ODD) visant à éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité pour tous », a-t-il souligné.

Et le ministre d’ajouter : « La durabilité n’est plus une mode mais la voie logique et nécessaire vers l’amélioration des conditions de vie des populations et la prospérité des États. »

 
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