L’agresseur du conducteur du TGV à Brest condamné – .

L’agresseur du conducteur du TGV à Brest condamné – .
L’agresseur du conducteur du TGV à Brest condamné – .

Le 19 mars 2024, il est 19h10 en gare de Brest et le dernier TGV pour Paris s’apprête à partir. L’unique contrôleur du train pour Rennes refuse l’accès du train à un jeune homme « en état d’ivresse manifeste titubant au bras d’un ami ». Si ce refus, justifié pour la tranquillité des voyageurs, relève de la « mission de service public » du commandant de bord, celui qui est alcoolisé ne l’accepte pas. Il devient alors « incontrôlable », selon des témoins, et fait « tomber » l’employé de la SNCF de toute sa hauteur sur la voie ferrée. Puis il quitte les lieux en défigurant un panneau publicitaire. Blessé au genou et à la main, le contrôleur subit une incapacité totale de travail pendant dix jours. Quant au TGV, il est immédiatement immobilisé au grand désarroi de 150 voyageurs, dont 63 doivent être pris en charge pour la nuit par la compagnie ferroviaire. Outre les conséquences pratiques pour tous, le « préjudice est important » selon l’avocat de l’entreprise qui, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Brest, a demandé un renvoi sur la question des intérêts civils. L’auteur des faits a été interpellé le lendemain, à la suite d’un vol à l’étalage dans un supermarché de Brest.

A 22 ans, il est accro à l’alcool, à la cocaïne, au crack et aux antidépresseurs.

Des débats, il ressort que l’accusé résidant à Versailles (Yvelines) a « un problème de multi-addiction » à l’alcool, à la cocaïne, au crack mélangés à des traitements antidépresseurs. «Son entourage est débordé», souligne son avocat, Me François Buffeteau. Interrogé sur les faits, le jeune prévenu vêtu d’un jean noir et d’une chemise blanche au box des accusés répond : “Ça a cédé dans mon cerveau, en ajoutant, je fais des cures et je le regrette”. La procureure Solenn Briand rappelle ensuite sa déclaration faite aux enquêteurs : « L’inspecteur jouait au cow-boy ».

Compte tenu de son casier judiciaire « nul », le tribunal correctionnel l’a condamné à une peine de six mois de prison assortie d’une période probatoire de deux ans, avec obligation de se faire soigner et d’indemniser les victimes. « Vous pouvez commencer à mettre de l’argent de côté ! » lui a dit le président Christophe Subts.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV La météo du lundi 1er juillet 2024 à Montpellier et ses environs
NEXT un village entier dénonce sa conduite jugée dangereuse, le conducteur condamné