L’Institut confirme ce vendredi 29 novembre la stagnation de l’indice des prix à la consommation. Sur un mois, ces prix ont légèrement baissé de 0,1% en novembre, contre une hausse de 0,3% le mois précédent.
Comme ce fut le cas pour le mois d’octobre, l’inflation est toujours en hausse. « quasi-stabilité »un signe que la flambée des prix est contenue. Les prix à la consommation ont ainsi augmenté de 1,3% en France en novembre sur un an, selon une estimation provisoire de l’Insee jeudi, après 1,2% en octobre. Toujours selon ces estimations provisoires, sur un mois, les prix à la consommation ont légèrement baissé de 0,1% en novembre, contre une hausse de 0,3% le mois précédent.
Sur un an, l’Insee explique que la hausse des prix à la consommation serait due à un « ralentissement des prix alimentaires, compensé par une accélération des prix des services »et un « baisse moins marquée des prix de l’énergie ».
En novembre la baisse des prix pourrait cette fois s’expliquer par la baisse des prix des services, notamment de transport, précise l’Insee. Les prix des produits alimentaires et manufacturés seraient en revanche stables par rapport à octobre, mais “Ceux de l’énergie et du tabac seraient en légère hausse en novembre”on peut encore lire.
« Toutes les raisons réunies pour une baisse » des tarifs
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), qui permet des comparaisons entre pays européens, a augmenté de 1,7% en novembre après 1,6% en octobre sur un an. Et diminuerait de 0,1% en novembre après +0,3% en octobre.
Jeudi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a estimé que “toutes les raisons” étaient “réunis” pour un “réduction” taux d’intérêt lors de la prochaine réunion des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), le 12 décembre. L’inflation en France est désormais nettement inférieure à l’objectif de 2% par an privilégié par l’institution.
La BCE a récemment assoupli sa politique monétaire, avec trois baisses de taux d’intérêt depuis juin. La plupart des économistes prévoient que la BCE décidera de nouvelles réductions lors de ses prochaines réunions, réduisant même le taux de facilité de dépôt à 2 %. Une fois revenue à ce niveau, la politique monétaire de la zone euro serait considérée comme neutre, ce qui signifie qu’elle ne ralentirait ni ne stimulerait l’activité économique.
France