Depuis plusieurs mois, l’activité de la Transit s’intensifie et se diversifie. Début mars 2024, la structure a mis en place toute une organisation pour collecter les déchets alimentaires des restaurants, cantines scolaires, Ehpad, commerces… et ce en concertation avec la communauté d’agglomération Villefranche Beaujolais Saône.
« Nous avons perfectionné notre outil de travail et le nombre de clients augmente » souligne Pierre Vollé, directeur de Transit. Sollicitée par la société Quadria, Transit a commencé début juin à assembler des composteurs pour les jardins privés. « Nous recevons les planches prédécoupées, puis elles sont agrafées et clouées avec un réseau d’air comprimé », explains Pierre Vollé.
Composteurs de 300 et 400 litres
Ces composteurs en bois avec une capacité de 300 et 400 litres sont 100% fabriqués en France, le bois et le plastique provenant de Nantua. « Nous vendons toute notre production à la société Quadria, basée près de Bordeaux, qui couvre 90 % du marché français des composteurs, précise-t-il. Ensuite, ceux-ci sont acheminés, via Quadria, notamment vers les collectivités locales qui ont passé commande comme, entre autres, la Communauté de Communes Beaujolais Pierres Dorées et la Communauté de Communes Saône Beaujolais.
L’entreprise utilise également Transit pour d’autres clients plus éloignés. En interne, Transit souhaitait simplifier le travail de montage pour qu’il soit accessible à tous, femmes et hommes : il n’y a pas de port de charges lourdes. Cette activité a généré la création de quatre emploisdeux femmes et deux hommes. Elle pourrait s’agrandir dans le futur. Transit réalise également des travaux de plâtrerie/peinture (rénovation intérieure), d’entretien des espaces verts, de collecte des encombrants (pour les particuliers) et des déchets (cartons, etc.).
Un prêt de 100 000 € pour étendre ses actions
Pour financer ses nouvelles activités, dont la collecte des biodéchets, Le Transit a souscrit un emprunt de 100 000 € auprès du Crédit Coopératif sur quatre ans. Une garantie d’emprunt de 50 % du montant du prêt, demandée à la Ville de Villefranche par l’association, a été validée par les élus lors du conseil municipal du 24 juin.
