le défi financier des maires

le défi financier des maires
le défi financier des maires

Les intempéries des dernières semaines et les fortes pluies qui se sont abattues sur le département ont eu un impact sévère sur le réseau de voirie communale, notamment dans la région Nord Vienne.

« Certaines de nos routes ont été complètement emportées par les eaux, explique Cyril Cibert, maire de Chenevelles et président de l’Association des maires ruraux de la Vienne. Et financièrement, c’est très difficile pour les maires qui n’arrivent pas à suivre. »

« Cela nous a coûté 50 000 euros pour un tronçon d’une centaine de mètres »

Dans son village, sur un chemin en pente qui mène à une ferme, les dégâts sont encore visibles. Sur les bords de la route, le fossé n’était pas assez efficace pour réguler les eaux de pluie. « Nous avons été obligés de commencer rapidement les réparations, explique Cyril Cibert. Nous ne pouvions plus accéder à la ferme. Cela nous a quand même coûté 50 000 euros pour ce tronçon d’une centaine de mètres », de déboucher le fossé qui n’avait pas été entretenu ou de reconstruire un ponceau plus grand, pour faciliter l’écoulement des eaux vers l’Ozon, la rivière située à côté… » Sauf que, pour nos communes, chaque euro compte. »

Une canalisation plus grande a été construite sur la route de Chenevelles.
© (Photo NR-CP, Corentin Maugue)

“Ils dépensaient quand même 50 000 euros les cent mètres, explique Patrice Azile, maire de Monthoiron. Nous avons dix-huit kilomètres de routes municipales, nous ne savons pas comment nous allons faire. »

Un budget doublé pour l’entretien des routes

Dans la commune voisine, les dégâts sont moins impressionnants qu’à Chenevelles. Le maire veut néanmoins nous montrer une petite route qui s’est affaissée. Sur une photo qu’il nous montre, la route est inondée. « En roulant lentement, on voit bien que la voiture penche. Il faut tout refaire. Mais ce tronçon de 200 mètres va nous coûter 20 000 euros. »

La route a été emportée par les dernières intempéries.
© (Photo NR-CP, Corentin Maugue)

Cette année, son budget pour l’entretien des routes a explosé. 60 000 euros alors qu’il n’en dépense que 30 000 dans une année normale. Avec un problème de taille : ces événements climatiques risquent de se reproduire dans les années à venir.

« Il est quasiment impossible de faire un travail d’anticipation. Nous avons des fossés bouchés qui ne sont plus efficaces, a poursuivi Patrice Azile. Mais leur entretien coûte trop cher. Nous ne pouvons payer que pour réparer ce qui a été endommagé.

 
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