a samba for Émilie Menuet in Rio – .

a samba for Émilie Menuet in Rio – .
a samba for Émilie Menuet in Rio – .

Et dire qu’elle a failli ne pas y aller ! Le 28 mai 2016, alors que la Blésoise Émilie Menuet réalise un temps de 1 h 31′ 38 sur les 20 km marche à La Corogne (Espagne), obtenant les minima requis pour se qualifier aux Jeux Olympiques de Rio, date limite fixée par l’athlétisme français La fédération est dépassée depuis trois jours. Commence alors une période d’incertitude qui ne durera finalement pas longtemps : s’alignant sur la fédération internationale, la France repousse son échéance, décision qui permet à Menuet de réserver son billet pour Rio. “Je n’avais pas réussi à me qualifier avant, j’avais été blessé durant l’hiver aux ischio-jambiers, rappelle le promeneur. Je me suis inscrit à la dernière minute à La Corogne et j’y ai finalement battu mon record personnel. »

Elle a franchi une étape importante en 2015, un an avant les Jeux

Une sacrée récompense pour la jeune femme alors âgée de 24 ans, qui avait débuté l’athlétisme une dizaine d’années plus tôt, à Marolles. « J’ai pratiqué plusieurs sports et j’ai suivi un ami qui faisait de l’athlétisme. Puis je suis passé au club de Blois à la rentrée au collège. J’ai rejoint le club de marche vers 14-15 ans, d’abord pour les compétitions interclubs, et j’ai tout de suite eu de très bons résultats. Il y avait un bon entraîneur, Marc Glaudel, et aussi un autre marcheur qui était dans l’équipe de France, Louis-Guillaume Blanc. »

Même si les Jeux Olympiques étaient dans un coin de sa tête, comme dans celle de tout athlète, le défi semblait énorme. Le rêve s’est rapproché un an avant les Jeux. « J’ai vraiment amélioré mes chronos en 2015, année où j’ai également participé à mon premier championnat du monde senior. » Puis les premiers titres nationaux seniors sont également arrivés, jusqu’à cette qualification pour les Jeux de Rio.

La marcheuse blésoise a su gérer sa course pour terminer à la treizième place, meilleure performance réalisée par une marcheuse française aux JO.
© (Photo collection personnelle)

« La meilleure course de ma vie »

An indelible memory for Blésoise. « J’y ai fait la meilleure course de ma vie. Je m’étais bien préparé mais je ne m’attendais pas à finir 13èmeeA trente secondes de mon record (1:32:04), je visais juste la première moitié du classement. C’est une des seules courses où j’ai terminé avec le sentiment que je n’aurais pas pu faire mieux. Cependant, il faisait très chaud ce jour-là, beaucoup de filles ont explosé, mais j’ai beaucoup bu pendant la course, deux fois par tour.

Même si elle a profité au maximum de sa course, elle n’a pas pu s’immerger pleinement dans l’ambiance des Jeux olympiques. « Nous étions en stage d’entraînement à São Paulo avant la course, ils ne voulaient pas que nous soyons au village trop tôt. Au final, je n’ai pu profiter que de deux soirées, j’ai vu de l’athlétisme, du VTT et la finale masculine de handball. Par contre, j’ai participé à la cérémonie de clôture, c’était la première fois que je voyais la flamme olympique. Il pleuvait des cordes, je me souviens que nous avions tous mis nos ponchos dans le stade ! »

De la marche au sentier

Menuet aura pour objectif de rééditer l’exploit en tentant de se qualifier pour les prochains Jeux, ceux de Tokyo. Mais le Covid-19 et les blessures vont mettre un terme à ses ambitions. Si elle a désormais tourné la page de la marche, elle n’a pas renoncé au sport de haut niveau, loin de là. Désormais installée à Font-Romeu (Pyrénées-Orientales), où elle venait s’entraîner en altitude, elle travaille comme kiné et s’est mise au trail. « La marche était une grande partie de ma vie, je m’entraînais bien mais je ne pouvais pas participer à des compétitions. Alors je me suis dit que j’allais essayer le trail. Et je m’amuse beaucoup, je redécouvre les environs sur les sentiers de montagne, il y a un côté de liberté que j’aime. »

Émilie Menuet est passée avec succès de la marche à la course en sentier.
© (Photo collection personnelle)

Et les résultats suivent : Menuet a été sacrée vice-championne de France de trail le 7 avril dans la Drôme, puis vice-championne de France de course en montagne le 28 avril dans les Hautes-Alpes. Elle a également participé au championnat d’Europe tout-terrain début juin à Annecy. Et cet été, elle reviendra à la marche, mais en tant que spectatrice, à Paris. « Je vais encourager les filles avec mon amie Sarah Ali, du club de Vineuil. Nous avons trois participantes cette année, Clémence Beretta, Pauline Stey et Camille Moutard. Ce sera difficile d’obtenir une médaille, mais il y a une chance qu’ils obtiennent une bonne place.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV A facelift for Bordeaux Mérignac – .
NEXT un village entier dénonce sa conduite jugée dangereuse, le conducteur condamné