Quels candidats ont déjà annoncé leur retrait, quels candidats refusent ? – .

Quels candidats ont déjà annoncé leur retrait, quels candidats refusent ? – .
Quels candidats ont déjà annoncé leur retrait, quels candidats refusent ? – .

A peine les résultats du premier tour des élections législatives étaient-ils connus – RN en tête, Nouveau Front populaire (NFP) deuxième et majorité présidentielle distancée – que déjà les consignes de vote et les désistements s’accumulaient dans plus de 300 circonscriptions où au moins trois candidats se sont qualifiés pour le second tour. Voici, ce lundi, les candidats qui ont annoncé leur retrait pour tenter de barrer la route.

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Au Nouveau Front Populaire, consignes et retraits

Quelques minutes après l’annonce des résultats dimanche, Jean-Luc Mélenchon s’exprimait depuis le QG de La France insoumise. « Conformément à nos principes et à nos positions constantes lors de toutes les élections précédentes, nous ne laisserons nulle part le RN gagner, et c’est pourquoi, dans le cas où il arriverait en tête, alors que nous n’étions qu’en troisième position, nous nous retirerions. notre candidature. »a-t-il déclaré.

Conséquence : plusieurs députés, pris dans des triangulaires, ont annoncé leur retrait, comme Noé Gauchard, candidat NFP en 6.e circonscription du Calvados, ce qui laisse la voie libre à Élisabeth Borne pour affronter le Rassemblement national. Trois candidats investis par le Nouveau Front populaire dans le Nord, arrivés troisièmes au premier tour des élections législatives dimanche, ont confirmé leurs retraits dans des circonscriptions où le Rassemblement national est arrivé en tête, parfois très confortablement, note leAFPThey are Ophélie Delneste, Damien Lacroix and Pierrick Colpin.

A Marseille, Allan Popelard, candidat officiel LFI en 5et circonscription des Bouches-du-Rhône, a confirmé qu’il se retirait au profit d’Hendrik Davi, le député insoumis sortant, arrivé en tête au premier tour et qui, comme quatre autres élus sortants du parti, n’avait pas été réinvesti.

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Dilemme dans la majorité

Dans le camp présidentiel, c’est moins clair. Tout le monde s’accorde sur l’urgence de tenir tête au RN, mais différentes voix se font entendre quant à la manière. Ainsi, François Bayrou, président du MoDem, a défendu les désistements circonscription par circonscription et l’ancien Premier ministre Édouard Philippe, président d’Horizons, a appelé à bloquer le RN mais aussi LFI, une position également défendue ce lundi par le ministre de l’Économie, Bruno. Le Maire.

Le macroniste Jean-Pierre Pont, député sortant du Pas-de-Calais, a annoncé ce matin son retrait, appelant à «battre le RN»largement en tête dans cette circonscription, sans toutefois donner la consigne de voter pour le candidat de gauche.

Même chose pour Albane Branlant, porte-parole des Jeunes avec Macron, qui part en retraite dans le 1concernant circonscription de la Somme en faveur de François Ruffin. « Je ne confonds pas adversaire politique et ennemi de la République »elle a expliqué. Pour empêcher Marie-Caroline Le Pen (Rassemblement national) d’accéder au Palais Bourbon, Sylvie Casenave-Péré, arrivée troisième du 4e circonscription de la Sarthe, a finalement décidé de retirer sa candidature, après avoir annoncé dans un premier temps son maintien.

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D’autres refusent. Arrivé en troisième position (22%) derrière Éric Ciotti (41%) et le candidat du NFP Olivier Salerno (26%), Graig Monetti, qui représente le camp présidentiel, a décidé de maintenir sa candidature au second tour en 1concernant circonscription des Alpes-Maritimes. « Je suis le plus à même de rassembler les choses »il écrit sur X (anciennement Twitter).

Même constat pour Anne-Laure Babault, qui termine néanmoins troisième du 2et circonscription de Charente-Maritime : elle appelle l’écologiste Benoît Biteau, bien que mieux classé qu’elle, à se retirer.

Démission d’anciens ministres

Des personnalités de la Macronie ont déjà annoncé leur retrait, comme Marie Gévenoux et Sabrina Agresti-Roubache. Le premier, ministre de l’Outre-mer, est arrivé en 3e poste dans sa circonscription de l’Essonne. « Il faut tout faire pour gagner les candidats de l’arc républicain qui sont capables de gagner dimanche prochain », a-t-elle plaidé dans un communiqué. Même scénario pour Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État à la Ville et députée sortante, arrivée troisième en 1concernant circonscription de Marseille.

Tard ce lundi matin, Fadila Khattabi, ministre déléguée aux Personnes âgées et aux Personnes handicapées, a fait une déclaration similaire.

Député sortant et candidat en 3et circonscription de la Côte d’Or, elle arrive derrière un candidat du RN-LR et celui du Nouveau Front Populaire.

De nouveaux retraits devraient avoir lieu dans les heures à venir. Les candidats encore en lice ont jusqu’à mardi 18 heures pour décider de continuer ou non.

 
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