Écrit par Margaux Bonfils
Un éleveur de volailles du Puy-de-Dôme subit des vols répétés dans son exploitation. Quelque 400 volailles ont été volées en quatre mois. C’est exaspérant.
A la ferme du Perlou, Peschadoires, dans le Puy-de-Dôme, les volailles sont étroitement surveillées. La faute aux vols répétés d’oiseaux dans la ferme. L’éleveur Yannick Capelle je n’en peux plus.
En mars dernier, il Près de 200 poules pondeuses ont été volées en une nuit. Les malfaiteurs ont tenté de forcer la porte du poulailler avant de briser une fenêtre pour s’emparer du butin et d’arracher un appareil photo sur leur passage.
Durée de la vidéo : 00h01mn53s
Yannick Capelle s’est fait voler 400 volailles en l’espace de quatre mois.
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©Marie Le Bobinnec, Christian Darneuville / FTV
Quatre autres vols ont ensuite été commis dans d’autres zones de la ferme. Le dernier a eu lieu le 15 juin. Plus de 100 canards ont été volés dans la nuit. Les criminels se garent la nuit en contrebas de la ferme.Les individus sont arrivés à pied depuis le champ d’en face. Ils ont franchi les clôtures électriques, ont escaladé les filets. Ils ont ensuite attrapé des canards qui dormaient dehors.Les voleurs attrapent plusieurs canards à la main et s’enfuient. L’opération ne dure qu’une trentaine de minutes.
L’intégralité du vol a été enregistrée par des caméras de surveillance thermiques et optiques installées par l’éleveur. Le système a coûté 5 000 euros. Une charge supplémentaire qui pèse sur son activité. Les enregistrements ont été transmis aux forces de l’ordre, dans l’espoir de retrouver les auteurs.
Le système de caméras de surveillance a permis d’enregistrer la progression du vol.
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© Christian Darneuville / FTV
Malgré tout, Yannick Capelle continue son activité comme il peut. On le retrouve avec son camion sur le marché. Son stand est encore bien garni pour le moment. “C’est bon, mais il y aura un trou dans quelques semaines, évidemment“, précise l’éleveur.
Ses clients font preuve de solidarité.Nous sommes désolés car c’est quelqu’un qui travaille bien, il fait de la bonne marchandise« , se lamente un client. »L’idée de se faire voler dans sa propre ferme doit être très difficile.», ajoute un second. Une enquête est en cours pour retrouver l’identité des malfaiteurs, de quoi redonner un peu d’espoir à l’éleveur du Puy-de-Dôme.
Propos recueillis par Marie Le Bobinnec/France 3 Auvergne