Ces raisons qui dissuadent les femmes de se lancer dans un trail – .

Ces raisons qui dissuadent les femmes de se lancer dans un trail – .
Ces raisons qui dissuadent les femmes de se lancer dans un trail – .

Envie de se dépasser, d’être en pleine nature, de s’évader, de réaliser une performance sportive… On peut généralement imaginer ce qui pourrait pousser quelqu’un à se lancer dans un trail, ce type de course en extérieur, sur sentiers. Ce que l’on sait moins, en revanche, c’est ce qui peut freiner une personne, même sportive, à se lancer dans un trail. piste. Quels sont les freins à ce type de pratique ?

Une nouvelle étude, publiée dans leJournal international de recherche environnementale et Santé Publique (Source 1), a été menée précisément sur ce sujet. Les chercheurs ont posé à quelque 548 coureurs une série de questions sur leurs préférences et leurs préoccupations concernant le trail.

Si la principale préoccupation des coureurs de trail, hommes et femmes, était de glisser ou de tomber, les préoccupations des hommes et des femmes différaient lorsqu’il s’agissait de glisser ou de tomber. la possibilité de rencontrer d’autres personnes ou des animaux sauvages (ici, les pumas, l’étude étant menée au Canada), voire manque de réseau téléphonique.

Les femmes interrogées ont déclaré avoir beaucoup plus peur des autres personnes (38,9 %) et des pumas (32,4 %) que les hommes (12,6 % et 21,2 %, respectivement). De plus, 50,8 % des femmes interrogées craignaient de perdre la réception, contre seulement 33,8 % des hommes interrogés.

«Je pense que les femmes sont tout simplement plus soucieux de leur sécurité que les hommeset pour de bonnes raisons“, a déclaré Nadine Schuurman, professeur de géographie et auteur principal de l’étude, dans un communiqué (Source 2).Nous voyons tous des rapports faisant état de menaces contre les femmes“, elle a ajouté.

Selon l’équipe de recherche, facteurs sociaux empêcherait également les femmes plus que les hommes de sortir courir sur des sentiers, comme la répartition inégale des tâches ménagères, de la garde des enfants, charge mentale… Des facteurs que l’équipe compte explorer dans une future étude.

Sans surprise, l’étude a également montré que les personnes pratiquant le trail préféraient les sentiers vallonnés plutôt que les sentiers escarpés ou même plats, et les sentiers « polis » plutôt que les sentiers rocheux.

Nous nous concentrons sur les corrélats environnementaux spécifiques associés à la course urbaine et rurale, ou au trail.“, a expliqué Nadine Schuurman. “La course à pied est différente de la marche ou du vélo, et nous examinons en fait ce qui constitue un bon itinéraire de course et comment vous pouvez encourager les coureurs.“, a-t-elle conclu, espérant aider les décideurs politiques à créer des environnements favorables à un mode de vie actif et sain, y compris pour les femmes.

Dans le domaine du cyclisme notamment, il existe un terme surprenant qui fait pourtant référence aux apports des sciences sociales : pistes cyclables « inclusives » ou « non genrées ». Ceux-ci sont disposés de manière à faire plus de place aux femmes et aux personnes à mobilité réduitenotamment via un éclairage nocturne plus rassurant, un cheminement plus large et plus sûr, etc. Parce que le vélo en ville, c’est aussi toujours largement masculinavec pistes cyclables parfois monopolisé pour des usages sportifs principalement masculins, ce qui dissuaderait les femmes de faire du vélo.

 
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