Après s’être attaché à prolonger le plus grand nombre possible de joueurs ayant contribué à son accession en Pro B, Caen BC va officialiser ce lundi la signature de Pierre Hannequin. Le meneur de jeu de 26 ans est la première recrue estivale du promu caennais.
Né à Dunkerque, formé à Gravelines, ce meneur de grande taille (1,90 m) a débuté sa carrière professionnelle à Avignon (N1), avant de rejoindre Loon-Plage, alors en Nationale 2, et de progresser en N1, suivi d’un succès inattendu en playoffs de N1, en 2023, aux côtés d’Antoine Rojewski.
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Pierre Hannequin a évolué cette saison au STB Le Havre, où il a réalisé des moyennes de 10,1 points et 4,4 passes décisives. En playoffs, il a réalisé une belle performance en playoffs contre Caen BC (24 points à 8/10 aux tirs). Toujours sous contrat avec le STB, le joueur a émis le souhait de découvrir la Pro B.
« Il a tout pour régler à ce niveau »
« J’aime les grands leadersréagit Stéphane Eberlin. Pierre sort d’une bonne saison sur le plan individuel. Il a un bras et une vraie capacité de frappe. Une vraie analyse du jeu aussi. C’est un ancien poste 2 qui est passé au poste 1 et qui pense basket. Il a su mettre la main à la pâte et se remettre en question en descendant d’un échelon en rejoignant Loon-Plage. C’est un travailleur acharné qui peut s’améliorer. Il a tout pour s’installer à ce niveau. Il me fait penser à Timothé Vergiat que j’avais recruté à Souffel lorsqu’il évoluait en N1. Il réalise la même saison en Pro B qu’en N1, avant de rejoindre Blois et de découvrir la Pro A.
L’entraîneur caennais va donc confier les rênes de son équipe à deux cadors français. ”Pierre est complémentaire de Malela (Mutuel) assures Stéphane Eberlin. J ‘estime que les dirigeants sont responsables de l’état d’esprit de leur équipe. Et je place l’équipe au-dessus de tout le reste. Il n’y a pas de stars dans mes équipes, seulement des joueurs au service de l’équipe. On sait qu’au final, les étrangers arrivent souvent pour jouer beaucoup et se faire un nom. Si ce gars pense plus à lui qu’à l’équipe, ça ne va pas plaire à certains. Avec ce qu’on a vécu, l’état d’esprit qu’on a dans l’équipe, c’est important de préserver ça et ce sera plus facile avec des dirigeants français. Et dans la communication, il ne faut pas se leurrer, c’est plus facile de faire passer les messages. Plus facile pour eux de nous comprendre et pour moi de les comprendre.
