Vice-champions olympiques à Paris cet été et champions du monde en titre, les Tricolores savaient parfaitement, en début de championnat d’Europe, quel était leur statut dans la compétition : largement favoris avec la Norvège, leur bourreau en finale des Jeux.
Bien sûr, depuis cette finale olympique, un changement majeur est intervenu chez les Bleus : leur entraîneur, Sébastien Gardillou. Adjoint depuis 2016, le natif de Périgueux a succédé à son mentor Olivier Krumbholz, parti à la retraite après une dernière médaille olympique. Le nouvel entraîneur a eu l’intelligence de ne pas repartir d’une page blanche et a poursuivi en rappelant 15 des 17 joueurs ayant participé aux JO.
Et pour éviter tout doute, le mieux est bien sûr de réussir ses débuts. Face à la Pologne, les Français connaissaient l’importance d’une entame réussie. Et elles sont immédiatement passées à la vitesse supérieure : 4-1 puis 9-3, les filles de Sébastien Gardillou n’ont laissé aucun doute s’installer sur le parquet suisse de Bâle. Il ne restait alors plus qu’à se dérouler tranquillement. Le nouvel entraîneur prend le premier temps mort officiel de sa nouvelle carrière après 25 minutes pour peaufiner quelques ajustements.
A la pause, tout allait bien pour la France avec huit buts d’avance (18-10). “Il n’est pas question de se relâcher en ce début de seconde période, les filles”, a exhorté la capitaine Estelle Nze Minko au moment de la reprise. Message reçu avec un 3-0 offrant, après cinq minutes de seconde période, une avance de onze buts (21-10). Il ne restait plus qu’à gérer sereinement sans puiser dans ses forces pour la suite de la compétition. Et terminer avec treize buts d’avance (35-22).
Après ce premier succès sans trembler, la France affrontera l’Espagne samedi (18 heures) pour sceller sa qualification pour le prochain tour. Là encore, elle sera la favorite.