Les travailleurs du CN et du CPKC votent pour la poursuite de la grève – .

Les travailleurs du CN et du CPKC votent pour la poursuite de la grève – .
Les travailleurs du CN et du CPKC votent pour la poursuite de la grève – .

(Laval) Les travailleurs syndiqués des chemins de fer Canadien National (CN) et Canadien Pacifique (CPKC) ont voté en faveur du renouvellement des mandats de grève dans les deux sociétés si des accords négociés ne sont pas conclus, augmentant ainsi la menace de perturbations de la chaîne d’approvisionnement partout au Canada.



Mis à jour hier à 22h18



Teamsters Canada a déclaré dans un communiqué samedi que les membres du syndicat des deux chemins de fer ont voté à près de 99 pour cent en faveur d’un mandat de grève renouvelé, avec un taux de participation de 89,5 pour cent.

Le syndicat affirme que ses membres avaient déjà voté en faveur de la grève le 1est En mai, mais le délai de 60 jours pour voter avait expiré.

Il a déclaré que cela signifiait qu’il avait dû prendre la « mesure inhabituelle » de convoquer un deuxième vote de grève.

Le porte-parole du CN, Jonathan Abecassis, a déclaré samedi que l’entreprise ne voulait pas qu’une situation survienne qui prendrait en otage « les chaînes d’approvisionnement canadiennes ».

« Nous souhaitons que le syndicat revienne à la table des négociations », a déclaré M. Abecassis lors d’une entrevue. « Nous demandons au syndicat d’accepter l’arbitrage exécutoire. Ils ne sont en faveur d’aucune des deux parties. Ils sont en faveur de la conclusion d’une entente. »

Le porte-parole de CPKC, Terry Cunha, a déclaré que la société avait publié une déclaration vendredi et ne ferait aucun autre commentaire samedi.

La mise à jour de vendredi sur le site Web de la compagnie indiquait que le chemin de fer attendait une décision du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) concernant l’appel du ministre fédéral du Travail concernant le maintien des opérations pendant une grève ou un lock-out.

« Nous savons que les intervenants de notre chaîne d’approvisionnement veulent avoir des certitudes quant au moment prévu pour la décision du CCRI et à un éventuel arrêt de travail. Cependant, on ne sait toujours pas quand le CCRI rendra sa décision », indique le communiqué.

Il a déclaré qu’il était peu probable que l’entreprise ou le syndicat puisse déclencher une grève ou un lock-out avant la mi-juillet ou plus tard, et qu’un préavis de grève ou de lock-out de 72 heures doit être fourni.

L’entreprise a également indiqué avoir demandé au CIRB de prolonger la période de réflexion de 30 jours après la date de sa décision sur les activités de maintenance.

« Cela contribuerait à assurer la stabilité et la prévisibilité quant au moment d’un éventuel arrêt de travail et permettrait à toutes les parties prenantes de se préparer à une telle éventualité », peut-on lire dans le communiqué de l’entreprise.

Paul Boucher, président de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada, affirme que le syndicat souhaite retourner à la table des négociations avec ses mandats de grève renouvelés et travailler avec les médiateurs du gouvernement fédéral.

Le syndicat affirme que les compagnies ferroviaires cherchent à obtenir des concessions sur les horaires de travail, les heures de travail et la gestion de la fatigue.

« Le CN et le CPKC tentent d’imposer des changements à nos conventions collectives qui réduiraient nos conditions de travail, en plus de miner la sécurité ferroviaire au pays. Les Teamsters tentent de les arrêter», a déclaré M. Boucher, dans un communiqué.

 
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