JO Paris 2024 – Dans les Landes, l’équipe de France de rugby à 7 monte en puissance

JO Paris 2024 – Dans les Landes, l’équipe de France de rugby à 7 monte en puissance
JO Paris 2024 – Dans les Landes, l’équipe de France de rugby à 7 monte en puissance

L’annonce des groupes du tournoi a permis à l’équipe de France de rugby à 7 de faire un pas de plus vers la compétition de son histoire…

Il reste désormais un peu moins d’un mois avant le début des Jeux Olympiques de Paris 2024. Si l’excitation autour du grand rendez-vous de l’année n’a pas encore atteint son paroxysme, les Bleus ont néanmoins pu se projeter un peu plus loin dans la compétition cette semaine, puisque les phases de poules du tournoi ont été annoncées dimanche soir. Au Stade de France, les coéquipiers de Paulin Riva affronteront les États-Unis, les Fidji et l’Uruguay.

« Nous connaissons très bien les Fidji. Nous sommes allés nous préparer là-bas. Nous les avons affrontés à plusieurs reprises sur le circuit. Contre eux, c’est toujours des matchs très durs, très physiques, avec beaucoup d’intensité. Nous nous y préparons donc. Notre équipe n’a peur de personne, mais je pense que ce sont les Fidjiens qui nous poseront le plus de problèmes. Les Américains nous ont dérangés en début de saison, qu’on connaît moins. n’était pas sur le circuit, ça pouvait être difficile à jouer. Il faudra s’en méfier dans une compétition comme celle-là, l’intensité va monter d’un cran, donc il faudra être prêt à tout.a expliqué le pilier Aaron Grandidier, mardi soir, sur les bords du lac d’Hossegor.

Sauvetage côtier pour se dépasser

C’est ici que l’équipe de France a posé ses valises pour préparer la compétition de sa vie. Les tricolores ont leurs habitudes dans les Landes, terre d’origine de Jérôme Daret, le patron de la sélection. « C’est un climat qui se rapproche des conditions que l’on peut rencontrer quand on est en tournée, poursuit Grandidier. Depuis cette année, on travaille beaucoup avec Stéphanie Barneix (un champion du sauvetage en mer, ndlr) sur la puissance de l’océan, sur les notions de résilience, de dépassement de soi et de confrontation à nos peurs. Avec la mer à côté, c’est parfait.”

Ainsi, en début de saison, les Bleus ont pu s’adonner au surf, avant de s’essayer plus récemment au sauvetage côtier. « Je ne connaissais pas du tout ce milieu. J’ai beaucoup de respect pour eux. C’était très, très dur. On nous faisait faire des courses sur le sable, nager dans l’océan. On a eu un avant-goût de leur quotidien. »

Avant de filer vers la capitale et de plonger, une fois pour toutes, dans la folie olympique, les Bleus profitent de la tranquillité du Sud-Ouest pour prendre de l’ampleur et poursuivre une courbe ascendante, entamée depuis plusieurs semaines maintenant.

Depuis Madrid, les choses ont changé…

Vainqueurs du tournoi de Los Angeles en mars, puis des « World Series » dans la capitale espagnole début juin, les joueurs de sept semblent être dans la forme de leur vie. « Nous avons pris de l’ampleur au cours de cette saison. Aujourd’hui, il faut garder les pieds sur terre, il ne faut pas croire qu’on est arrivé. Cependant, depuis Madrid, le regard que nous portons sur nous-mêmes a changé, pense Grandidier. Maintenant, nous sentons vraiment que nous sommes capables de faire ressortir le grand tournoi quand il le faut. Ensuite, je pense qu’on a peut-être un statut différent vis-à-vis des autres équipes. Ils nous respecteront encore plus, aborder nos matchs d’une manière différente car nous serons, entre guillemets, l’équipe à battre à domicile… »

 
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