Tour de France. C’est Kévin Vauquelin, cycliste formé à Caen qui remporte la deuxième étape

Tour de France. C’est Kévin Vauquelin, cycliste formé à Caen qui remporte la deuxième étape
Tour de France. C’est Kévin Vauquelin, cycliste formé à Caen qui remporte la deuxième étape

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Éditorial Sport à Caen

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30 juin 2024 à 19h22

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Après une première étape déjà vallonnée entre Florence et Rimini, le peloton du Tour de France a poursuivi sa route en Italie ce dimanche 30 juin 2024, sur un parcours toujours très vallonné, reliant Cesenatico à Bologne. Principale difficulté du jour : la colline de San Luca à franchir deux fois.

Former resident of the Pôle Espoir de Caen

On attendait les puncheurs Van Aert ou Van der Poel. On espérait une première explication entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard, les deux favoris de cette Grande Boucle, mais, après Romain Bardet, c’est Kévin Vauquelin (Arkéa-B&B) qui vient signer une deuxième victoire d’étape française.

Le natif de Bayeux et l’ancien pensionnaire du Pôle Espoir de Caen était à gauche à partir du 18ème kilomètre avec dix autres coureurs avant de lancer son attaque à douze kilomètres de la ligne.

« J’ai su saisir l’opportunité »

Que se passe-t-il dans ta tête ? “Je crois que je ne m’en rends pas encore compte, mais c’est fou, j’ai réussi à saisir l’opportunité”, a-t-il déclaré au micro de France 2 juste après la course.

C’est sûr que c’est le meilleur, j’ai eu tellement de déceptions ces derniers mois : ne pas être bon à l’entraînement, avoir du mal sur le Tour de Suisse, rater les championnats de France que ce soit sur le contre-la-montre ou sur la course en ligne. J’avais envie de revanche, je me disais : “Un jour la roue tournera” et c’est vite arrivé au final.

Kévin Vauquelin, stage winner of the Tour de France

C’est au sommet de San Luca, à la toute fin de la deuxième montée, qu’il a distancé Jonas Abrahamsen (Uno-X). “Oui, j’y ai cru !” Je savais que ça allait être long car Abrahamsen est un bon pilote, Oliveira aussi, mais j’ai senti dès la bosse avant que j’étais vraiment bon, sur le point d’attaquer. mais c’était beaucoup trop loin. Je savais saisir les opportunités, être un peu malin, et je connaissais le finish. J’ai déjà couru ici et je connaissais la bosse par cœur. »

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