L’équipe de France fait toujours peur en Belgique mais… – .

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L’équipe de France fait toujours peur en Belgique mais… – .

L’équipe de France est-elle toujours aussi intimidante qu’il y a cinq mois ? Favoris pour la victoire finale avant le début de l’Euro, les Bleus enregistrent la plus forte baisse des pronostics choisir ces derniers jours (la France est passée de 19,1% de chances d’être sacrée à 13,4%, selon les chiffres de l’outil de prédiction). La faute à une première partie de tournoi peu régulière, durant laquelle l’équipe de France n’a pas su trouver la recette pour marquer seule dans le jeu, et qui l’a vue terminer deuxième de son groupe dans un tournoi majeur. tournoi pour la première fois sous l’ère Deschamps. Evidemment, l’actualité autour de l’état d’esprit dans le vestiaire – où frustration et fracture avec l’entraîneur semblent prendre de plus en plus d’ampleur – renforce l’idée d’une équipe éventuellement en fin de cycle. En Belgique, on reste cependant prudent sur tout ce qui peut être dit, lu, ou entendu sur l’équipe de France.

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Sacha Tavolieri, journaliste belge et supporter des Diables Rouges, ne perd pas la face : «l’équipe française est une équipe paresseuse par rapport à ce qu’elle est capable de faire dans le contenu, un peu comme l’élève toujours au fond de la classe, qui ne fait pas ses devoirs, mais qui obtient toujours 8/10 à ses examensil métaphore. Mais ils restent évidemment redoutables, même s’ils sont menés 2-0, comme on l’a vu face à l’Argentine. Ici en Belgique, tout le monde est conscient de leur capacité à élever leur niveau en phase finale. Battre l’équipe de France serait l’exploit d’une vie“, insiste-t-il. Loïc Woos, journaliste indépendant pour Walfoot.be et actuellement sur place en Allemagne pour suivre les Diables, va dans le même sens : « Ce serait un exploit de battre la France. La Belgique est dans une phase de transition générationnelle. J’ai comparé les lignes des deux équipes avec un collègue. Même si un match ne se joue pas sur le papier, la ligne défensive belge est composée de joueurs de milieu de tableau issus de la Ligue 1, de la Premier League et d’Anderlecht. La France, c’est Barcelone, Liverpool, Arsenal… On ne boxe pas dans la même catégorie. Ensuite, je ne pense pas qu’il y ait de grandes inquiétudes à avoir pour la France. Même si sa phase de poules n’a pas été rassurante, personne ne s’est créé plus d’occasions qu’elle.

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Raisons d’espérer croire à l’exploit

Néanmoins, tous les spécialistes belges contactés s’autorisent le droit d’espérer. D’abord parce que l’équipe française a encore montré certaines limites en phase de poules, mais aussi parce que la Belgique n’a jamais été aussi forte que lorsqu’elle a endossé le costume d’outsider : «Oui, il y a quelque chose à faire. Lorsqu’elle est dans cette posture de petit canard, elle peut vite devenir la grande méchante oie.sourit Tableau. On a vu aussi en phase de poules qu’il pouvait y avoir des occasions face à cette équipe française, ce sera un match ouvert, mais la Belgique ne va pas perdre 5-0.» Patrick Gaparata, fondateur du compte Belgium Touch sur X, va dans le même sens : « La Belgique de Tedesco a montré qu’elle savait élever son niveau de jeu face à l’adversité, et nous l’avons vu contre l’Allemagne et l’Angleterre. Aujourd’hui, compte tenu de la phase de poules de l’équipe de France, je pense que c’est le meilleur moment pour les croiser. Et si c’était un exploit ? Historiquement, oui, mais au début de l’Euro, non. »tranche-t-il. Loïc Woos, suiveur des Diables, reste également conscient des faiblesses des Bleus, qu’il faut soutenir : « La puissance de la France est reconnue en Belgique, mais on a vu aussi qu’elle n’était pas injouable. Koundé n’est pas latéral de formation et il y a quelque chose à voir avec Doku, Upamecano est un grand défenseur mais peut parfois être rattrapé par ses sautes de concentration, on peut aussi les prendre dans le dos en transition… »il décrypte.

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Un autre fait à prendre en compte, et non des moindres, est la mauvaise forme des leaders techniques de l’équipe de France, à savoir Antoine Griezmann et Kylian Mbappé. « Je préfère tirer la France plutôt que l’Espagne en termes de confiance. Mbappé sort d’une saison exceptionnelle statistiquement, mais après une année éprouvante, il ne semble pas en position d’appuyer sur l’interrupteur comme il a pu le faire par le passé. Griezmann, lui, n’est plus capable d’être ce milieu tout-terrain comme en 2022. Quand il est en forme, la France fait trois finales, quand il l’est moins, la France est éliminée en 1/8e de finale de l’Euro en 2021 », rappelle Patrick Gabarata. Pour Sacha, il faut se méfier d’un animal blessé. Car Antoine Griezmann pourrait bien être le facteur X de cette rencontre. « Je pense que cela dépendra de sa forme, dans des moments comme ça, par sa fraîcheur, sa solidarité, son empreinte, il est capable de permettre à la France de gagner. Et il a de quoi jouer par rapport à son début d’Euro, il a une revanche à prendre. Ce serait aussi une façon de finir en beauté après, car après, il ne sera sûrement plus là..

Même 6 ans plus tard, l’esprit de vengeance est toujours là

De l’eau a coulé sous les ponts depuis la demi-finale de la Coupe du monde 2018. Roberto Martinez n’est plus là, Eden Hazard a pris sa retraite, tandis que côté français, seuls 3 titulaires de l’époque sont encore là aujourd’hui. aujourd’hui (Kanté, Mbappé, Griezmann). Or, à la lecture des quotidiens belges, cette idée de “vengeance”. « Jouer contre la France, c’est comme quand tu joues contre ton cousin qui se moque toujours de toi. Quand tu finis par le battre, c’est agréable, mais ça arrive tous les 15 ans. Ce que les médias belges s’arrachent, c’est un peu leur fantasme. Tout le monde est conscient de la qualité de l’équipe française ici, mais ils sont aussi jaloux.estimé par Sacha Tavolieri.

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«L’esprit de revanche est là, mais je n’ai pas spécialement l’impression que ce soit contre la Francela nuance de Loïc Noos. Il y a eu un véritable traumatisme en 2018, non pas causé par la France, mais par le fait que pour la première fois de son histoire, la Belgique avait l’espoir de remporter un trophée, mais il a été balayé sur un corner.» Clément Pierard, Community Manager du compte Belgian Players sur X, estime toujours que la rencontre de 2018, et l’histoire qui a suivi, a créé une rivalité entre les deux nations : «comme aux Pays-Bas, il y a la frontière linguistique qui fait que cet esprit de rivalité sera toujours là entre la France et la Belgique. Aujourd’hui ça s’est inversé, la France est beaucoup plus forte, mais ça reste quand même un match particulier“, il insiste. Un match particulier, de nature à gonfler l’ego des joueurs selon Tavolieri : « Dans la tête des Diables, l’idée est de montrer à tout le monde que nous ne sommes pas si petits, c’est l’état d’esprit en Belgique. L’égo des joueurs est poussé à bout quand on joue contre la France, plus encore que leur propre honneur de représenter le blason en tant que tel »il considère.

Pub. le 30/06/2024 19:04
Mise à jour 30/06/2024 19:14

 
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