Comment les joueurs de l’équipe de France peuvent trouver leurs compétences et le chemin du filet – .

Les attaquants français Kylian Mbappé et Antoine Griezmann lors du match contre la Pologne à Dortmund, en Allemagne, le 25 juin 2024. OZAN ​​KOSE / AFP

Quarante-huit tirs, dont quatorze cadrés, pour deux petits buts. Tel est le résumé saisissant des trois premiers matches de l’équipe de France de football masculin à l’Euro 2024. Cette statistique corrobore l’impression d’une équipe répétant les mauvais choix devant le but adverse, et donc à la merci de la première occasion qui se présente, à l’image du penalty polonais synonyme d’égalisation (1-1), en fin de phase de poules.

Les Bleus, qui affrontent la Belgique, lundi 1est Juillet à Düsseldorf (Allemagne), a un problème d’efficacité. Cette notion qui sature les propos d’après-match – l’antienne “Nous avons manqué d’efficacité” – concentre une somme de facteurs infiniment complexes : la capacité à produire le bon geste, au bon moment, après avoir été placé dans les meilleures conditions par ses partenaires. Une alchimie aux ressorts individuels et collectifs profonds, que les coachs s’efforcent de maîtriser.

« Tous les entraîneurs recherchent cette efficacité, car les matchs se décident là-dessus.témoigne Philippe Montanier, qui a animé plus de six cents réunions. Mais personne n’a la recette miracle. Pour l’ancien entraîneur de Lens, Rennes ou Toulouse, plusieurs paramètres permettent d’approcher ce Graal : « Collectivement, le placement des attaques compte. Individuellement, la capacité à faire le bon choix repose sur une préparation mentale qui va générer du sang-froid, la capacité d’être « clinique », un peu tueur. Chaque tir est précédé d’une passe et, selon l’endroit du terrain d’où il provient, le degré de déséquilibre qu’il provoque chez l’adversaire et la position du récepteur, il a plus ou moins de chances d’être transformé en but, quelle que soit la qualité du tir.

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Pour une équipe confrontée à une sécheresse offensive, un premier axe de travail consiste donc à analyser ses attaques grâce à la vidéo. « Pour créer de meilleures opportunités, il faut attaquer davantage les zones [de passe décisive] et améliorer l’occupation de la surface », résume M. Montanier. Soit arriver au ballon sur les côtés, soit à l’entrée de la surface de réparation, zones qui génèrent le plus de passes décisives ; mais aussi garantir une présence devant le but pour recevoir ces passes : contre la Pologne, l’absence d’un attaquant occupant ce poste s’est particulièrement fait sentir pour les Bleus.

Un problème de « premier ordre »

Un autre axe de travail, plus spécifique, concerne les coups de pied arrêtés (corners, coups francs). Cet ancien point fort des Bleus ne pèse plus. « Je ne pense même pas en avoir touché un, reconnaît le défenseur William Saliba. Si on n’a pas marqué dans ces phases-là, c’est parce que les tireurs et les receveurs, comme moi, n’étaient pas bons. » Ce secteur « peut être travaillé en peu de temps »assure Philippe Montanier, un avantage en compétition. Tout comme l’exercice devant le but, “répétition de gammes” peut débloquer les Bleus, estime le technicien.

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