Est-ce que Jalibert et Tameifuna auraient dû jouer ? – .

Est-ce que Jalibert et Tameifuna auraient dû jouer ? – .
Est-ce que Jalibert et Tameifuna auraient dû jouer ? – .

Après une défaite de cette ampleur, la question s’est rapidement posée vendredi soir au stade Vélodrome de Marseille. Était-il vraiment nécessaire de faire jouer Matthieu Jalibert et Ben Tameifuna lors de cette finale face à Toulouse (59-3) ? « Ce sont des choix faits par l’ensemble du staff, on ne les regrette pas », a répondu Yannick Bru, manager de l’Union Bordeaux-Bègles, en conférence de presse d’après-match. Et même…

Après une défaite de cette ampleur, la question s’est rapidement posée vendredi soir au stade Vélodrome de Marseille. Était-il vraiment nécessaire de faire jouer Matthieu Jalibert et Ben Tameifuna lors de cette finale face à Toulouse (59-3) ? « Ce sont des choix faits par l’ensemble du staff, on ne les regrette pas », a répondu Yannick Bru, manager de l’Union Bordeaux-Bègles, en conférence de presse d’après-match. Et il a même ajouté : « J’en assume l’entière responsabilité. »

“Quand on n’est pas favori, il faut tenter des coups de poker, il faut avoir ses meilleurs joueurs sur le terrain”

“On ne peut pas battre Toulouse en essayant de limiter la casse”, a expliqué l’entraîneur girondin. « Quand on n’est pas favori, il faut prendre un pari, il faut avoir ses meilleurs joueurs sur le terrain. Pour battre Toulouse, il faut être audacieux, prendre un pari… »

« C’était compliqué »

Victime d’une déchirure aux ischio-jambiers lors du dernier match de la saison régulière face à Oyonnax, Matthieu Jalibert pensait sa saison terminée. Mais l’international français a repris les courses et les entraînements collectifs durant la semaine précédant la finale. Et il a fini par débuter en ouverture après les derniers tests lors du « Captain Run » la veille du match. «C’était compliqué», témoigne l’intéressé. Pour moi, la saison était presque terminée. Matéo (Garcia) a ressenti un malaise qui pourrait l’empêcher de participer à la finale. Je me sentais de mieux en mieux. Nous avons pris la décision de prendre le risque. C’était un pacte avec le staff. J’ai dû me concentrer sur l’organisation et la distribution mais c’est toujours plus difficile quand on n’est pas bien physiquement. »


Matthieu Jalibert.

Laurent Theillet/Sud Ouest

Au cours des 55 minutes passées sur le terrain, Matthieu Jalibert s’est montré loin de son niveau et n’a pas su peser sur les débats. « C’est toujours frustrant de ne pas pouvoir jouer son vrai jeu et de ne pas pouvoir s’épanouir, confie-t-il. Quand je suis sur le terrain, c’est pour m’amuser. Et quand on ne se sent pas bien physiquement, on ne se sent pas bien dans sa tête. Après, je savais que physiquement, ça allait être compliqué. Au bout de 15 minutes, je ressentais déjà de la douleur. Pour jouer mon jeu, pour prendre de la vitesse, c’était compliqué. Je n’avais pas de bons sentiments. »

Mais ni le joueur ni le staff ne regrettent ce retour précipité sur les terrains. « Matthieu avait envie de jouer ce match », assure Yannick Bru. « Il nous a clairement prévenu qu’il ne serait pas capable de sprinter à 100 %. Il avait atteint 27 km/h jeudi. Je l’avais dit à Matthieu et je l’assume pleinement : ce que vous faites est un geste de leadership envers le collectif. Il nous fallait Matthieu. Il a fait un geste envers l’équipe, il était prêt à se mettre en difficulté personnellement pour que le collectif soit plus performant. Mais cela n’a pas eu le résultat escompté.

« Rien n’a fonctionné »

Victime d’une luxation de l’épaule lors du barrage contre le Racing 92, Ben Tameifuna a également voulu aider son équipe. Après avoir eu le bras en écharpe et une attelle tout au long de la semaine, le pilier droit international tongien était là pour ajouter de la profondeur au pack de l’UBB. Malgré un drapeau tongien en guise de cape à son entrée sur le terrain, « Big Ben » n’a jamais pu utiliser ses « super pouvoirs ». Après chaque action, les kinés se relayaient pour lui prodiguer des soins. Jusqu’à ce qu’il quitte le terrain à la 47e minute. Épuisé.


Eh bien Tameifuna.

Laurent Theillet / Sud-Ouest

« Aujourd’hui (vendredi), rien n’a fonctionné », a regretté Yannick Bru. On aurait pu choisir 23 autres Bordelais, je pense que le résultat aurait été identique. Il faut féliciter Toulouse pour la façon dont ils nous ont surclassés. »

 
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