Complémentaire à Yverdon –
Julien Wicki défend le siège socialiste à la Commune
La gauche s’est ralliée au candidat pour succéder au défunt Jean-Claude Ruchet. La droite veut désigner un candidat commun.
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«C’est Jésus!» l’aurait-on entendu mardi soir, lors de l’assemblée générale du Parti socialiste yverdonnois. Seul prétendant, Julien Wicki semble avoir tout de l’homme providentiel – tant pour les militants que pour les quatre municipalistes rose-vert qui l’ont entouré le lendemain en conférence de presse – pour succéder à leur défunt camarade et municipal Jean-Claude Ruchet, est décédé au pouvoir il y a presque un mois.
Agé de 42 ans et père de trois enfants, le professeur d’histoire et doyen du Gymnase d’Yverdon est une figure socialiste de la ville thermale. Président du groupe PS-POP, il siège au Conseil municipal depuis 2016 et a été pendant trois ans le collaborateur personnel de la conseillère d’État Cesla Amarelle. Auparavant, il s’est engagé auprès d’associations étudiantes, dans la lutte syndicale et dans le domaine de l’asile.
« Être municipal, c’est l’honneur d’une vie », a déclaré Julien Wicki. Il souhaite défendre quatre priorités : la famille, les aînés, l’intégration et la lutte contre les violences faites aux femmes. “Ma conviction profonde est qu’un homme politique doit savoir écouter et agir”, a déclaré celui qui souhaite rencontrer toutes les formations politiques et associations. En cas d’élection le 9 février (ou le 2 mars en cas de second tour), il prendra congé de son poste pour se concentrer pleinement sur sa mission de relever l’équipe municipale.
“Il apportera ses fines capacités d’analyse et sa capacité à mener à bien une tâche titanesque en un temps record”, a déclaré Pascale Fischer, présidente du PS local. L’administrateur socialiste Pierre Dessemontet vante sa capacité “à discuter aussi bien à sa gauche qu’à sa droite pour trouver des compromis, des qualités essentielles”. “Il est habité par un sens du devoir et de la gentillesse”, a poursuivi Carmen Tanner, co-syndicatrice des Verts.
Un candidat de la droite unie
Sauf candidature surprise, les électeurs yverdonnais auront droit à un duel. Réunis lundi, les dirigeants du PLR, de l’UDC et des Vert’libéraux se sont accordés sur la nécessité de désigner un candidat unique et fédérateur. Également présent ce soir-là, Le Centre n’a pas adhéré à cette décision, estimant au vu du contexte entourant ce supplément que le siège vacant devait revenir de plein droit aux socialistes.
L’adversaire de Julien Wicki sera validé d’ici quelques jours par les membres des trois partis. L’UDC, comme le PLR et les Vert’libéraux, pourront proposer ce soir-là un nom. Si l’UDC comptera sur sa nouvelle présidente, Sophie Pistoia, les Vert’libéraux devront d’abord choisir entre deux candidats à la candidature. Rien n’est encore décidé au sein du PLR, où des contacts sont en cours.
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