Le Conseil fédéral s’oppose à l’initiative de neutralité

Le Conseil fédéral s’oppose à l’initiative de neutralité
Le Conseil fédéral s’oppose à l’initiative de neutralité

Politique extérieure

Le Conseil fédéral s’oppose à l’initiative de neutralité

La neutralité flexible s’est avérée efficace, selon le gouvernement. Abandonner cette marge de manœuvre limiterait la puissance de la Suisse.

Publié aujourd’hui à 14h00

Abonnez-vous maintenant et profitez de la fonction de lecture audio.

BotTalk

La neutralité suisse ne devrait pas être définie de manière plus stricte. Le Conseil fédéral rejette l’initiative sur la neutralité, sans proposer de contre-projet. Il a adressé mercredi son message en ce sens au Parlement.

L’initiative « Sauvegarder la neutralité de la Suisse » exige que la Suisse n’adhère à aucune alliance militaire ou de défense. La collaboration avec de telles organisations doit être limitée en cas d’attaque contre la Confédération.

Le texte, lancé par Pro Suisse et les membres de l’UDC, exige également que la Suisse ne participe pas à des guerres étrangères et ne prenne pas de sanctions économiques ou diplomatiques contre un État belligérant, sous réserve de ses obligations envers l’ONU. Berne doit enfin user de sa neutralité dans le cadre de bons offices.

Un recours souple à la neutralité a fait ses preuves, estime le gouvernement dans un communiqué. Abandonner cette approche limiterait la marge de manœuvre du Conseil fédéral pour réagir aux défis de politique étrangère.

Bulletin

“Dernières nouvelles”

Vous voulez rester au courant de l’actualité ? « 24 Heures » vous propose deux rendez-vous par jour, directement dans votre boîte email. Ainsi, vous ne manquez rien de ce qui se passe dans votre canton, en Suisse ou dans le monde.

Autres bulletins d’information

Se connecter

ATS

Avez-vous trouvé une erreur ? Merci de nous le signaler.

26 commentaires

suisse

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV 71,9 millions pour rénover entièrement cette petite ligne de train entre Côtes-d’Armor et Finistère
NEXT L’invisibilité du travail, selon Denis Colombi