Entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance, passez par la Marne ! – .

Entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance, passez par la Marne ! – .
Entre Joinville-le-Pont et Neuilly-Plaisance, passez par la Marne ! – .

Prochaine étape, le port de Joinville-le-Pont. A partir de ce samedi et pendant trois mois, riverains, touristes et curieux pourront troquer le quai du RER ou du métro contre un quai en bord de Marne avant de monter à bord d’un bateau-bus. A l’initiative de l’intercommunalité Paris Est Marne & Bois, une navette fluviale reprend du service entre Joinville-le-Pont (Val-de-Marne) et Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis).

Entre les deux arrêts, il faut 1 heure et 15 minutes pour parcourir les 10 km de la rivière, connue pour ses guinguettes, ses somptueuses villas et ses nombreux clubs d’aviron, la partie plutôt réservée à la flânerie. En semaine, entre l’arrêt RER A et Polangis, à Champigny-sur-Marne, “ça prend 20 minutes”, précise Dany Carvalho, le président de la coopérative Rivercat, créée pour l’occasion. Au total, la ligne compte onze arrêts.

Un arrêt à Gégène, une taverne mythique

A ce stade, la compagnie compte dix équipages, à savoir un capitaine et un agent d’accueil, qui navigueront sur deux bateaux, Otter, ou la loutre en néerlandais, d’une capacité de 100 places et Le Coche d’eau, de 25 places.

La ligne s’arrête Chez Gégène, l’une des guinguettes mythiques qui ont fait la réputation des bords de Marne. En semaine, les navettes circuleront le plus rapidement possible d’une station RER à l’autre tandis que des trajets plus longs seront possibles pour les usagers en fonction des réservations.

« Notre objectif est de reconquérir la Marne et d’avoir des lignes quotidiennes, explique Olivier Capitanio, le président (LR) du département qui avoue être surpris par l’engouement des gens. Nous avons déjà plus de 400 inscriptions sur l’application pour réserver des places. » A l’approche des JO, des moyens importants ont été alloués pour rendre la Marne et la Seine baignables aux beaux jours.

Un moyen de transport « qui n’encombre pas les routes »

Au port, après un premier tour de l’île Fanac, plus d’une centaine de personnes font déjà la queue pour effectuer leur premier voyage. « Nous sommes locaux. C’est idéal pour se déplacer si on n’est pas trop pressé », précise Joseph. Sa femme Catherine est d’accord. « C’est dommage qu’on ne puisse pas aller à Paris », ajoute-t-elle. « On aurait pu y aller dans les années 1990 si mes souvenirs sont bons », répond un autre riverain. Mais ce n’était pas assez rentable. »

Ce test, grandeur nature et gratuit pour les usagers, coûtera « 400 000 euros », explique le président, avec plus de « 200 000 euros d’aide de la Métropole et de l’Etat ». Les deux bateaux officiels aux biocarburants.

« Si les résultats sont concluants, les bateaux seront électriques », projette déjà Olivier Capitanio, qui y voit « un moyen de transport plus agréable et qui n’encombre pas les routes ».

 
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