les souvenirs d’Alain Fouché, ancien président du Département

les souvenirs d’Alain Fouché, ancien président du Département
les souvenirs d’Alain Fouché, ancien président du Département

C’est à l’Arena Futuroscope qu’aura lieu l’élection de Miss 2025 le 14 décembre 2024. De quoi raviver des souvenirs pour Alain Fouché. L’ancien maire de Chauvigny est intarissable sur la concurrence. « Savez-vous que Monique Chiron, Miss France 1959, qui était originaire de Poitiers, était alors mariée au directeur de La Nouvelle République ? », demande-t-il.

Le 9 décembre 2006, en tant que président du conseil général de la Vienne, il se retrouve sur le devant de la scène pour l’élection de Miss France 2007 qui verra le sacre de Rachel Legrain-Trapani au Palais des Congrès du Futuroscope. Rencontre.

Geneviève de Fontenay absolutely wanted to talk about Ségolène Royal

Alain Fouche

Le concours Miss France et le Futuroscope deviennent une longue histoire.

Alain Fouche: « Ce sera la troisième fois après 1996 et 2006. En 1996, à l’époque de René Monory, c’est Christiane Martel, une Châtelleraudaise élue Miss Univers en 1953, qui était présidente du jury. »

Dix ans plus tard, vous êtes en première ligne.

« Les candidats sont arrivés deux ou trois semaines avant l’élection, pour des répétitions avec des chorégraphes et des stylistes de mode. Ils étaient encadrés par Geneviève de Fontenay et Sylvie Tellier, une ancienne Miss France qui avait rejoint la société Miss France. »

Il m’était interdit de parler du Futuroscope car c’était commercial. En fait, je n’ai parlé que du Futuroscope

Alain Fouche

Geneviève de Fontenay a longtemps incarné la compétition.

« Je l’ai rencontré à plusieurs reprises, notamment avec Philippe Mouroux qui était le directeur de cabinet de René Monory. C’était une femme autoritaire, au tempérament parfois assez dur, mais les candidats l’appréciaient car elle avait un côté maternel. J’avais participé à un préjure avec elle pour une première sélection, et son fils également. Le jury était présidé par Michel Sardou et Muriel Robin. »

Pourquoi avez-vous souhaité organiser cet événement ?

« Cela ne coûte pas très cher par rapport au Tour de France ou Intervillesun jeu que nous avons ensuite accueilli en 2007. Surtout, en termes d’audience télévisée, il est incomparable. Nous avions atteint onze millions de téléspectateurs. »

Ségolène Royal a failli lui voler la vedette…

« Geneviève de Fontenay avait un côté politique (elle a toujours revendiqué son engagement à gauche). Ségolène Royal était présidente de la région Poitou-Charentes et Geneviève de Fontenay voulait absolument parler d’elle. Nous avons eu le plus grand mal à lui faire comprendre que c’était le Département qui était l’organisateur. »

As-tu parlé ?

« J’ai pris la parole au micro vers 23 heures aux côtés de l’animateur Jean-Pierre Foucault, un homme formidable, d’une grande gentillesse. Un vrai professionnel. Il m’était interdit de parler du Futuroscope car c’était commercial. En fait, je n’ai parlé que du Futuroscope. A toutes les questions de Jean-Pierre, je répondais toujours au Futuroscope, tout le temps, pour dire que c’était à la fois un parc d’attractions, une pépinière d’entreprises, un lieu de formation… »

Le concours Miss France est très controversé. Quel est votre point de vue ?

« Pour moi, c’est un concours d’élégance, de beauté et de mode. Ce n’est pas imposé, souhaitent les candidats. Pourquoi l’interdireait-on à partir du moment où il est organisé dans le respect physique et moral de la personne, et que tout est bien structuré ? En 2006, nous n’avons eu aucun problème. Après, c’est une image de la France, de la mode. Et il y a des emplois derrière tout ça. »

Serez-vous présent à l’événement le 14 décembre ?

« Normalement, oui. »

 
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