une plainte pour « complicité de génocide » vise un avocat franco-israélien

une plainte pour « complicité de génocide » vise un avocat franco-israélien
une plainte pour « complicité de génocide » vise un avocat franco-israélien

Une plainte contre Bien que non citée nommément, cette procédure vise notamment Nili Kupfer-Naouri. En février dernier, cette avocate franco-israélienne s’est filmée, à la frontière égyptienne, en train de bloquer l’entrée des camions d’aide humanitaire à Gaza.

Les cheveux au vent, le visage colérique en gros plan, elle a affirmé à l’appui de son action qu’il n’y a pas de « pas de population civile innocente à Gaza ». “Il est absolument immoral de penser une seule seconde à approvisionner la population civile qui est tout sauf une population innocente”, a-t-il ajouté. » a ajouté le Franco-Israélien, fondateur en 2017 de l’association « Israël est éternel ». Destiné à «mobiliser les forces sionistes francophones»cette association a organisé, en novembre dernier à Paris, un gala très controversé auquel devait initialement participer le ministre israélien des Finances et suprémaciste juif Bezalel Smotrich.

Apologie des crimes de guerre et de complicité dans le génocide

Si les propos de Nili Kupfer-Naouri constituent une apologie des crimes de guerre – et donc du droit très protecteur de la presse –, ses agissements à la frontière égyptienne pourraient s’analyser en une « complicité de génocide », estiment les deux associations à l’origine de la plainte déposée aujourd’hui. . « Ces actes commis par des Français s’inscrivent dans le cadre de blocus total de la bande de Gazatandis qu’Israël exerce un contrôle exclusif et efficace sur ses frontières terrestres, maritimes et aériennes et impose déjà des restrictions drastiques sur l’acheminement de l’aide humanitaire, dont dépendent les civils pour survivre. ils écrivent dans un communiqué de presse.

“Cette soumission délibérée de la population gazaouie à des conditions susceptibles d’entraîner sa destruction, et plus particulièrement le recours à la famine, caractérise, tant selon le droit international que selon le droit français, le crime de génocide”, ajoutent-ils.

Le 26 janvier 2024, quelques jours avant le blocus des camions humanitaires auquel participait Nili Kupfer-Naouri, la Cour internationale de Justice reconnaissait dans une ordonnance « le risque plausible de génocide à Gaza ». Plus récemment, le rapporteur spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, ainsi qu’un comité spécial des Nations unies chargé d’enquêter sur les violations des droits de l’homme par Israël, ont également estimé que les politiques et pratiques d’Israël à Gaza témoignent de la caractéristiques du génocide.

Les agissements de Nili Kupfer-Naouri déjà dénoncés

« Depuis le début de la guerre, les responsables israéliens ont publiquement promu des politiques visant à priver les Palestiniens des produits de première nécessité nécessaires à leur survie : nourriture, eau et carburant, » a ainsi affirmé ce Comité. Ces déclarations, ainsi que l’ingérence systématique et illégale dans l’aide humanitaire, démontrent clairement l’intention d’Israël d’exploiter la fourniture de biens vitaux à des fins politiques et militaires. »

Le 19 février, le député insoumis Thomas Portes avait déjà dénoncé les agissements de Nili Kupfer-Naouri auprès du procureur de la République de Paris. « Les actions de Mme Nili Kupfer-Naouri, appelant à empêcher l’acheminement de l’aide humanitaire et manifestant contre son accès tout en rendant cette action visible, semblent directement contrevenir au droit international humanitaire », a écrit le député dans sa lettre.

Cet « article 40 », resté sans réponse, a été suivi de deux autres alertes, le 13 mars et le 2 octobre, dénonçant « les provocations publiques » de l’avocat. Le 31 octobre, le parquet de Paris a finalement répondu au député. Sa lettre du 2 octobre « a reçu toute notre attention et son traitement a été confié à la section compétente »indiquent les services du procureur.

Être le journal de la paix, notre défi quotidien

Depuis Jaurès, la défense de la paix est dans notre ADN.

  • Qui renseigne encore aujourd’hui sur les actions des pacifistes pour le désarmement ?
  • Combien de médias le soulignent luttes de décolonisation existent toujours, et qu’il faut les soutenir ?
  • Quelle est la valeur solidarité internationaleet s’engager sans ambiguïté aux côtés des exilés ?

Nos valeurs n’ont pas de frontières.

Aidez-nous à soutenir le droit à l’autodétermination et l’option de la paix.
Je veux en savoir plus !

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Dans les Yvelines, cinq militants rejugés en appel pour leurs opérations anti-chasse
NEXT images des premiers flocons de neige à Paris et en région