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Editorial Neufchâtel-en-Bray
Publié le
27 novembre 2024 à 6h44
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Ce quadragénaire manquait de raison lorsqu’il s’est présenté à la gendarmerieAumale (Seine-Maritime) pour résoudre un problème concernant son père.
L’ayant vu arriver au volant de sa voiture, les militaires se sont vite rendu compte qu’il n’était pas dans son état normal.
Permis de conduire suspendu
L’alcoolémie à laquelle ils l’ont soumis l’a confirmé : il avait un taux de 1,10 milligrammes d’alcool par litre d’air expiré est plus de quatre fois la limite autorisée.
Il expliquera aux policiers que s’il consomme de la drogue, c’est pour se soulager de ses soucis et penser à autre chose. Son permis a bien sûr été immédiatement suspendu administrativement et c’est l’explication que donnera son avocat pour justifier son absence à l’audience du tribunal où il devait être jugé.
“Quand tu as bu, tu ne prends pas le volant”
Le procureur adjoint veut que le message passe :
Monsieur doit comprendre que l’alcool n’efface pas vos soucis et que lorsque vous avez bu vous ne prenez pas le volant.
Il requiert une peine de 3 mois de prison avec sursis, l’annulation de son permis de conduire et une interdiction de conduire un véhicule non équipé d’un antidémarrage lié à l’alcool pendant 6 mois.
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