ce que nous avons aimé et ce que nous n’avons pas aimé – .

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Par

Clément Mazella

Publié le

28 juin 2024 à 23h03

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Vendredi 28 juin, au stade Vélodrome de Marseille, Toulouse a remporté le Titre de champion de France en battant une bien pâle équipe de Bordeaux-Bègles (59-3). C’est le 23e Bouclier de Brennus des Rouge et Noir qui a littéralement roulé sur l’UBB, méconnaissable, et pris dans tous les secteurs du jeu.

Ce que nous avons aimé

  • Le test stratosphérique de Dupont

Durant le 23et minute de cette finale, on a assisté peut-être au plus bel essai de la saison. Une action de première main brillante, parfaite, dans laquelle la passe intérieure de Mauvaka, suite à un ballon porté, pour Mallia est un bijou. Et que dire de la suite ! L’Argentin, en chute libre, trouve Dupont, qui botte un peu au-dessus de Lucu, pour aller chercher son ballon dans l’en-but girondin. SU-PER-BE !

Lors des discours d’avant-match, l’expérience toulousaine a été évoquée, bien au-dessus de celle de l’UBB. Cela s’est avéré flagrant, tant les hommes de Mola ont dominé leur sujet face à des Bordelais apparemment dépassés par l’événement. Parfaits en conquête, meilleurs dans toutes les zones de collision, efficaces près des lignes, les Toulousains ont maîtrisé leur sujet pendant 80 minutes. La fin de la réunion s’est transformée en manifestation. Le match parfait, dans le meilleur des cas.

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  • Dupont et Willis hors du commun

Si Maxime Lucu a tenté d’empêcher son équipe de sombrer, le numéro 9 de l’UBB a dû faire face à un monstre : Antoine Dupont. Le demi de mêlée toulousain a marché sur l’eau lors de cette finale, trouvant rapidement l’écart pour inscrire le premier essai du match. Son exploit à la 23etoù il élimine Lucu, est exceptionnel.

Dupont n’était pas seul. L’Anglais Jack Willis a renversé la défense adverse, remportant tous ses duels. Forte santé. 71m gagnés balle en main (16 courses !), 6 défenseurs battus. Citons également les grands matchs de Mauvaka, Chocobares et Flament.

  • Laissez Tameifuna et Jalibert jouer

On ne vous le cache pas : on aurait clairement été déçu si Ben Tameifuna et Matthieu Jalibert, qui ont fait le maximum pour soigner leurs blessures pendant leur absence, avaient dû renoncer à la finale lors du dernier échauffement. L’UBB, pour sa première finale de Top 14, méritait d’avoir toutes ses armes. Elle les avait, et c’est tant mieux.

Antoine Dupont a été désigné homme de la finale. (©Icon Sport)

Ce que nous n’avons pas aimé

  • La première période de Bordeaux

Bordeaux a-t-il été séduit par l’événement ? Beaucoup disputaient leur première finale, et force est de constater que l’UBB, si attractive cette saison, n’a pas été reconnue. Dans tous les duels, la bande de Yannick Bru a été prise, dominée comme rarement cette saison. Et surtout, il a craqué trop facilement face aux assauts de Dupont et consorts. De plus, seulement 40% de possession dans le premier acte et… 0 centre.

Entre les deux équipes les plus attractives de la saison, on s’attendait à un feu d’artifice. Nous avons eu droit à un match à sens unique. Même : il n’y a pas eu de finale. Une véritable tuerie.

Toulouse a joué son jeu, utilisé son expérience des phases finales et tué presque tout suspense en 40 minutes. L’UBB, en revanche, a tout raté. Dans l’alignement, dans la mêlée, dans les duels : ils ont été déficients partout. Un non-match total. Nous ne nous y attendions pas. Un chiffre : c’est l’écart le plus important dans une finale de championnat de France (+56).

Clément MAZELLA, envoyé spécial à Marseille

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