vol à main armée au Carrefour Express du boulevard Laënnec

vol à main armée au Carrefour Express du boulevard Laënnec
vol à main armée au Carrefour Express du boulevard Laënnec
Publié par Soizick David, le 28 juin 2024 à 19h47

Traumatisé, un témoin de la scène raconte comment il a cru voir sa vie se terminer.


© SaintNazaireNews.fr

« Je suis arrivée au mauvais endroit, au mauvais moment. Plus de 48 heures après l’incident, je suis sous le choc et je n’arrive plus à dormir » témoigne cet habitant de Saint-Nazaire, témoin du braquage par deux hommes armés mardi 25 juin en fin de journée. Pris pour cible, en même temps que les employés du magasin, il est resté sous le choc plusieurs jours après les faits.

Deux jeunes armés et cagoulés

Il est 20h45 lorsque ce père de famille de Saint-Nazaire entre dans le supermarché du boulevard Laënnec. « J’étais seule dans le magasin avec une caissière et une caissière quand les deux jeunes sont entrés » il dit. Vêtus de noir et cagoulés, ils se dirigent immédiatement vers la caisse. “L’un d’eux a rapidement pointé une arme sur moi, puis sur l’employé en exigeant de l’argent, j’étais paralysé” La scène n’a duré que quelques minutes mais a semblé une éternité à ce résident. « L’un des deux hommes a emmené le caissier dans le back-office en lui demandant d’ouvrir le coffre-fort. Ce dernier a répondu qu’il n’y en avait pas, ce qui l’a mis en colère. il continue.

“J’ai évité de croiser leur regard”

Le témoin rejoue la scène dans sa tête. « Je n’ai pas dormi pendant les premières 48 heures, puis je me suis effondré d’épuisement, complètement traumatisé. Mais j’ai préféré retourner au travail immédiatement. il dit. « Je ne savais pas si j’allais m’en sortir vivante. J’évitais simplement de croiser leur regard. Si mes enfants avaient été là, je ne sais pas comment j’aurais réagi. » il continue de réfléchir. Quelques minutes plus tard, les deux malfrats s’enfuient avec leur sac rempli de butin, et les deux employés se précipitent pour fermer le magasin avant d’appeler la police.

Plaintes déposées

L’homme de Saint-Nazaire est revenu sur les lieux le lendemain pour demander des nouvelles des salariés revenus à leur poste, eux aussi choqués. Ayant besoin de parler, il s’est également tourné vers un psychologue. « J’ai voulu contacter le commissariat, la police municipale m’a expliqué qu’elle était débordée de procurations. J’ai donc rempli une pré-plainte en ligne. Je veux pouvoir témoigner car je reste avec un profond préjudice moral. Et ces deux hommes sont toujours en liberté. » il dit. Victime collatérale, le témoin espère que le traumatisme qu’il a subi ne restera pas impuni, “Ce sont des actes très graves qui peuvent changer votre vie.”Le magasin a également porté plainte et la police a repris l’enquête.

 
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