la restauration des piliers a commencé – .

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Il n’y a pas de retard majeur à signaler dans le planning et la date de livraison est fixée au novembre 2025. Valérie Vacchiani, directrice des projets patrimoniaux à la Ville de Grenoble, fait le point sur Projet de restauration de la Tour Perret a Grenoble.

La technique du béton projeté pour restaurer les piliers de la Tour Perret

Projet qui a démarré en octobre 2023 avec de premières réalisations, dont une essentielle : la stabilisation du fondations de la tour avec l’installation de 40 colonnes à 12 mètres de profondeur via la technique de «injection de coulis” et la pose de trois boutons de deux tonnes, sorte de prothèse métallique reliant les huit piliers à l’intérieur de la tour pour renforcer sa stabilité.

L’installation de la échafaudage à l’extérieur de la tour ont débuté en mars, permettant le démarrage des opérations de restauration des huit piliers de la tour sur une hauteur de 18 mètres. « L’échafaudage est autoportant, ce qui signifie qu’il ne repose pas sur la tour. »spécificités Valérie Vacchiani.

Techniquement, la société Freyssinet démolit partiellement la partie extérieure des piliers, installe de nouveaux renforts puis applique béton projeté par voie sècheL’objectif étant d’assurer la solidité et donc la pérennité du monument.

© Thomas Richardson – La restauration des piliers extérieurs est réalisée à l’aide de la technique du béton projeté à sec.

« Nous avons testé et approuvé cette formule sur un pilier d’essai à côté de la tour, noté Cloître de Jourdainconducteur de travaux principal chez Freyssinet. « On l’applique maintenant aux piliers par phases de 12 mètres de hauteur. On répare quatre piliers en les martelant et on tourne d’un huitième de tour pour ensuite traiter les quatre autres. Ensuite, on montera par itérations de 12 mètres pour arriver à 50 mètres à l’automne. Le sommet de la tour sera échafaudé au printemps 2025. »

Restauration de l’aspect d’origine du coffrage en béton de la Tour Perret

Utiliser la technique du béton projeté à sec présente plusieurs avantages. « Il s’agit d’un mélange de granulats de ciment et de sable sec envoyé dans un tuyau. Le mélange est hydraté à la sortie de la lance. Cela permet d’utiliser uniquement l’eau nécessaire à l’hydratation des molécules de ciment et de sable. On a de meilleures performances mécaniques et en pulvérisant les granulats, on a moins de porosité dans le béton. »

Une première couche est appliquée pour enrober les armatures en acier des piliers, suivie d’une seconde couche dite de finition qui permet d’imprimer un coffrage en planche sur le béton pour lui redonner l’aspect d’origine. Car au moment de la construction de la tour par Auguste Perret, en 1925, c’est bien la technique de coffrage en béton qui était employé.

« La touche finale sera d’accélérer le vieillissement du premier petit film pour faire ressortir les agrégats en fonction de l’exposition de la tour. Il est actuellement en cours de calibrage. »

Échafaudage également à l’intérieur de la tour

Des échafaudages ont également été installés à l’intérieur de la tour, ce qui n’était pas un jeu d’enfant compte tenu de l’étroitesse (25 m2 au sol et pas d’atterrissages intermédiaires). D’où la nécessité de supprimer certains écrans pour créer des ouvertures depuis l’extérieur afin de faciliter l’accès des travailleurs et des équipements à l’intérieur.

Cet échafaudage servira à réaliser les opérations de protection cathodique du béton qui sera réalisée jusqu’au printemps prochain.

« Dans les prochaines semaines, nous allons injecter un petit courant électrique pour protéger les parties de la tour dont le béton est vulnérable car il est carbonaté mais il n’est pas encore altéré, explique Valérie Vacchiani. L’injection de ce courant va stabiliser la corrosion. Le projet de protection cathodique se fait de haut en bas. »

La protection cathodique nécessite l’utilisation de la technique de l’hydrodémolition. « Il est utilisé pour la protection cathodique car il permet de frapper précisément un endroit pour déconstruire le béton, explique Jordan Claustre. Le principe est d’injecter un jet d’eau à haute pression qui fracture le béton et les granulats. L’avantage est qu’il préserve les renforts d’origine, contrairement à la couture manuelle. »

 
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