Franck Haise et Florian Maurice (OGC Nice) ont été présentés à la presse, ce qu’il faut retenir – .

Le choix de rejoindre Nice

Franck Haise. « Les relations que j’ai pu avoir avec Fabrice Bocquet que je connaissais déjà (à Lorient), avec le président Jean-Pierre Rivère, avec les gens de la cellule performance (Laurent Bessière, Ghislain Dubois…) ont été fluides. Florian Maurice est arrivé en le projet et il y avait beaucoup d’éléments qui m’ont convaincu. Si j’avais déjà eu l’occasion de travailler avec Florian, il y en a beaucoup dans le football (sourire). ). Une très belle page se tourne pour moi. J’ai quitté le RC Lens sereinement, ce fut 7 très bonnes saisons. J’ai eu cette belle opportunité de décider de mon changement, c’est rare. certainement le besoin de me remettre en question. Nous avons fait de notre mieux à Lens. Il y avait des résultats, du travail, du jeu, des émotions. Cela m’a permis de clôturer ce magnifique chapitre. d’abord humain et sportif aussi.

Florian Maurice. « Un bon timing ? Dans le football, on sait que c’est très important. J’arrive avec beaucoup d’énergie, l’envie de bien faire les choses avec des gens avec qui j’ai envie de travailler depuis longtemps. On se connaît depuis des années avec le président Rivère, on s’est beaucoup croisé dans les stades. Ce n’était pas prédestiné il y a 6 mois que je signe à Nice. Avec les gens du club, on a une vraie idée de ce qu’on aime et qu’on veut faire au niveau footballistique et managérial. On sait que le football peut être capricieux mais on va s’en donner les moyens. On est des gens déterminés. »

Garanties sportives

Franck Haïse. « Je rappelle que lorsque j’ai commencé à entraîner professionnellement à Lens, c’était en L2. Les assurances, je ne cherche pas à en avoir. Je ne fais pas ce métier pour avoir des garanties sinon je ne continuerais pas les CDD depuis une trentaine d’années maintenant.

Florian Maurice. « Rennes et Nice ont à peu près la même taille en termes de budget annuel. Je n’ai jamais fonctionné avec l’idée de dépenser pour le plaisir de dépenser. Il faut être à l’affût des bons coups, de la bonne opportunité. On a un entraîneur qui a prouvé sa capacité à développer des joueurs un peu moins connus sur la scène. Je n’ai pas peur d’avoir moins de ressources. Je n’ai aucune peur. Je m’adapte. »

Le style de jeu

Franck Haise. « La critique, tout le monde la reçoit quel que soit son style de jeu car elle est liée aux résultats. Il y a des choses auxquelles je crois énormément. Avoir une équipe protagoniste, qui donne de l’énergie, qui cherche à avancer, qui crée de l’émotion.

Objectifs

Florian Maurice. « Il faut essayer d’améliorer les performances d’un club dans son ensemble, pas seulement les résultats. Le club fonctionne très bien depuis longtemps. On veut continuer à aller de l’avant, on sait que la concurrence en France est de plus en plus forte. On veut faire progresser la formation mais aussi la pré-formation et la post-formation. Le club libère des joueurs comme Louchet ou Mendy mais ce n’est pas encore suffisant. On veut mettre les choses en place très tôt dans les âges. Il faut trouver comment faire venir les meilleurs jeunes joueurs de la région. Il faut leur donner envie de venir à l’OGC Nice. L’idée c’est de montrer qu’on est capable de les faire jouer. Il faut mettre des jeunes. Il faut qu’ils aient un niveau pour ne pas faire baisser le niveau global de l’équipe. Ça part de très bas dans l’organisation.

Franck Haïse. « Le club est en L1 depuis 23 ans et a terminé cinq fois dans le top 5 lors des neuf dernières saisons. Les choses sont claires. Nous allons travailler sur ce qui nous permettra d’atteindre nos objectifs de résultats.

Le marché

Florian Maurice. « Je ne vais pas vous donner de noms (sourire). Il faudra compter sur l’arrivée d’environ 4 à 5 joueurs. Nous compenserons ensuite en fonction des départs potentiels.

Franck Haïse. « Je suis très content de l’effectif actuel. À Nice, il y a un socle de joueurs de grande qualité en qui j’ai une grande confiance et qui sont compatibles avec ma façon de jouer. (Avec Florian), on est aligné avec la profondeur de l’effectif que l’on veut jouer en Europe. On voit que dans un club, on a un noyau dur de 16-17 joueurs, 19-20 avec un temps de jeu important. Il n’y a pas besoin d’avoir 30 joueurs dans un groupe car il y aura trop de déçus, mais il ne faut pas non plus que l’effectif soit trop serré pour pouvoir performer sur les trois tableaux. »

Jean-Pierre Rivère. « Des restrictions budgétaires ? On a une enveloppe qui nous permet de bien travailler. On est revenu dans un cercle plus vertueux, qui nous convient bien. Notre ambition est de rester européen et de faire une bonne performance en Europa League. »

Du monde à l’Allianz Riviera

Florian Maurice. “C’est un défi à relever. On veut faire venir les supporters plus régulièrement. En leur apportant du spectacle et des résultats. Si on arrive à combiner les deux, il y aura sans doute plus de supporters. C’est en tout cas mon souhait. On fera du mieux qu’on peut. C’est important pour une équipe de se sentir soutenue quand ça va bien et aussi quand c’est un peu plus compliqué. Ce sont des points gagnés sur une saison. Je compte sur eux, on aura besoin d’eux.

Franck Haïse. « Notre rôle est important pour faire venir les gens ici. Pas seulement le staff et les joueurs car je sais qu’il y a des gens au club qui travaillent sur le sujet. Sur le terrain, il faut faire le maximum. »