Depuis 2017, un tiers des communes suisses ont décidé de baisser leurs impôts. Une augmentation des impôts a été choisie dans 15% des cas, alors que le statu quo fiscal a été observé dans la moitié des localités au cours de la même période. L’Université de Lausanne et la Haute école spécialisée de Zurich ont publié mardi leur “monitoring” des communes réalisé environ tous les cinq ans depuis une trentaine d’années.
Le document divulgue une série de chiffres sur l’évolution des administrations municipales. On apprend par exemple que la tendance à la baisse du nombre d’entités communales se poursuit, même si « le pic des fusions semble avoir été atteint » (lire plus bas).
Globalement, les secrétaires communaux et élus interrogés considèrent que leur commune est efficace et ne rencontre des problèmes que « dans certains domaines de compétence ». Environ une administration sur trois déclare avoir des difficultés, que ce soit dans la gestion des domaines liés à l’aménagement du territoire et au zonage, dans la prise en charge des demandeurs d’asile ou dans le domaine de l’approbation des demandes de permis. construire.
Certaines administrations sont plus critiques à l’égard de leur propre travail et il existe des différences entre les cantons. Les communes des cantons de Genève, Tessin, Glaris et Obwald sont les plus sévères au regard de leurs performances, tandis que les communes des cantons d’Appenzell Rhodes-Intérieures, Vaud, Jura et Schwyz les considèrent comme les plus efficaces.
