L’écolière qui avait accusé Samuel Paty d’islamophobie, à l’origine de la terrible spirale qui a conduit à la mort de l’enseignant, a demandé pardon à la famille de ce dernier, ce mardi 26 novembre, lors du procès qui s’est tenu devant la Chambre Spéciale. Cour d’assises de Paris. “Je m’excuse pour mon mensonge qui nous a tous ramenés ici”, a-t-elle déclaré.
Toutes mes excuses présentées aux proches de Samuel Paty. Entendue dans le cadre du procès pour l’assassinat de l’enseignant, survenu le 16 octobre 2020, la collégienne à l’origine du processus ayant conduit à la mort de Samuel Paty a demandé pardon à la famille de ce dernier.
“Je m’excuse pour mon mensonge qui nous a tous ramenés ici”, a-t-elle déclaré, s’adressant à eux ainsi qu’à ses proches, alors que le procès se poursuit à la cour d’assises spéciale de Paris.
Un mensonge pour ne pas décevoir tes parents
Lycéenne au moment des faits, elle a expliqué, lors du procès, avoir inventé son mensonge, affirmant que Samuel Paty avait affiché des caricatures du prophète Mahomet en classe, pour ne pas décevoir ses parents lorsqu’elle viendrait à être exclue pour cause. 2 jours à cause d’un mauvais comportement.
Cette version a été longtemps soutenue par la jeune fille : elle n’a avoué la vérité qu’après 30 heures de garde à vue et deux interrogatoires devant la police.
Ce mardi, l’ancienne lycéenne a reconnu que Samuel Paty n’a jamais eu de comportement raciste ou discriminatoire envers ses élèves, comme elle l’avait affirmé précédemment.
Pour rappel, son père Brahim Chnina et le prédicateur Abdelhakim Sefrioui sont poursuivis pour avoir participé « à l’élaboration et à la diffusion de vidéos présentant des informations fausses ou déformées destinées à susciter un sentiment de haine » à l’encontre du professeur d’histoire. décapités par un jeune islamiste radical tchétchène le 16 octobre 2020. Ils risquent chacun 30 ans de réclusion criminelle.