En Espagne, les partis demandent à l’UE d’enquêter – .

En Espagne, les partis demandent à l’UE d’enquêter – .
En Espagne, les partis demandent à l’UE d’enquêter – .

Le parti politique espagnol Podemos a récemment envoyé une lettre à la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, demandant l’ouverture d’une enquête approfondie et indépendante sur la tragédie de Mellila survenue le 24 juin 2022, qui a entraîné la mort d’au moins 37 migrants d’origine subsaharienne.

Il y a deux ans, une tentative d’entrée massive de près de 2 000 migrants subsahariens a eu lieu autour de la présidence de Melilla, en provenance de la ville de Nador. Les partis espagnols pointés du doigt souligne l’absence de rapports concrets établis, tant du côté marocain qu’espagnol, quant aux circonstances et aux responsabilités entourant cet événement qui a fait une trentaine de morts et des dizaines de disparus.

Les députés européens élus sous la bannière de Podemos, en l’occurrence Irene Montero et Isa Serra, ont formulé de sévères critiques dans leur missive adressée à la Commission européenne, soulignant que « Deux ans après les faits, ni les autorités marocaines ni les autorités espagnoles n’ont mené une enquête adéquate pour élucider les tenants et aboutissants de cette tragédie”.

De son côté, Javier Sanchez Serna, également député de Podemos, a rappelé que le parquet espagnol a classé le dossier en novembre 2022, alors que les autorités marocaines l’ont fait lundi 24 juin, coïncidant avec le deuxième anniversaire de cet événement. tragique, sans répondre aux attentes des familles endeuillées des migrants concernés. Dans cette optique, il a informé que le parti a officiellement envoyé une lettre au président de la Commission européenne, lundi, pour demander la réouverture de l’enquête au niveau de l’Union européenne et établir la responsabilité des parties impliquées.

Podemos n’est d’ailleurs pas le seul à avoir formulé une telle demande. Le parti Esquerra Republicana a également envoyé une lettre au Congrès la semaine dernière, appelant à des « mesures urgentes et efficaces » ainsi qu’à une « enquête indépendante » pour déterminer les circonstances et les détails de cette tragédie.

Il convient de rappeler que le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, lors de la séance plénière du Congrès après l’attentat, a indiqué que la Garde civile espagnole avait été prévenue à l’aube par les autorités marocaines des « mouvements » d’un « très grand », groupe « organisé » et « armé » (armes blanches, bâtons, gourdins, haches et autres objets tranchants, etc.) qui approchait du périmètre frontalier de Melilla via le Barrio Chino de Beni Ansar à Nador.

Marlaska a également rendu hommage aux autorités marocaines qui ont stoppé la première tentative de pénétration à Melilla, et a refusé d’impliquer de quelque manière que ce soit la responsabilité des forces de sécurité marocaines dans cette tragédie.

De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita a défendu l’intervention des forces marocaines le jour du drame. Il a qualifié cette opération sécuritaire de « responsable », face à « l’insécurité qui règne dans le pays ». un événement qui n’était normal ni dans son origine ni dans son déroulement ». « Ce n’était pas un mouvement spontané, c’était quelque chose de très violent, de très nouveau et planifié. » par des réseaux d’immigration clandestine, a-t-il noté.

 
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