près de 800 000 $ de plus que prévu – .

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Premièrement, il ne peut pas utiliser le type de canalisations prévu. «L’état des sols sur place ne correspond pas à l’étude géotechnique réalisée avant le chantier», explique Mikaël Morrissette, porte-parole de la Ville de Trois-Rivières.

Les résultats de l’étude menée par une firme externe étaient valables là où les échantillons ont été prélevés, mais ailleurs il y a eu des surprises.

« Dans les premiers quartiers, il est plus difficile de connaître précisément la composition des sols. Les essais aux endroits où l’étude géotechnique a été réalisée étaient concordants avec les résultats. Sauf qu’à un endroit, il y avait du sable. L’autre côté de la rue était en terre battue, et une rue plus loin était en sable.

— Mikaël Morrissette, porte-parole de la Ville de Trois-Rivières

Pour ce projet, la Ville souhaitait installer des conduites d’infiltration qui recueillent l’eau pour ensuite la laisser s’infiltrer naturellement dans le sol. C’est le type de conduite qui a été installée sous la rue Saint-François-Xavier.

Cette option a donc dû être rejetée. « L’hétérogénéité de la composition des sols fait que la capacité d’infiltration n’est pas la même. […] Si l’eau ne s’écoule pas à la même vitesse sur tous les tuyaux, cela fait qu’elle reste trop longtemps à l’intérieur et risque davantage de provoquer des refoulements dans les puisards», explique M. Morrissette.

La Ville n’a finalement pas eu d’autre choix que de se tourner vers des conduites conventionnelles en béton. « D’ailleurs, cette modification signifie que nous devons ajuster le diamètre des autres conduites pluviales du projet pour assurer un contrôle adéquat du débit d’eau. »

Sols contaminés

Autre événement imprévu : des sols contaminés. Elle a rencontré le même type de problème sur le chantier du boulevard du Saint-Maurice l’année dernière. En effet, les normes provinciales ont été resserrées en 2023. Certains sols pouvant être remblayés sur place doivent désormais être déposés sur un site autorisé par le ministère de l’Environnement.

«Depuis la modification, en plein chantier, des frais supplémentaires pourront être nécessaires selon la classification des sols», précise M. Morrissette. Il est difficile de prédire avec précision ce classement avant de creuser, surtout sur une grande superficie, poursuit le porte-parole.

Travaux sur le boulevard du Saint-Maurice l’été dernier. (François Gervais/Le Nouvelliste Archives)

Sur le boulevard Saint-Maurice, ce changement de normes pour l’élimination des sols contaminés a entraîné des coûts supplémentaires d’environ 400 000 $. Ils auraient pu être absorbés à même l’enveloppe budgétaire de 10 millions de dollars.

Ce ne sera pas le cas pour le projet Sainte-Cécile, qui verra donc son budget passer de 3,8 à 4,6 millions de dollars.

Les travaux dans le quartier Sainte-Cécile ont débuté début mai et se poursuivent jusqu’en septembre. Ils consistent au remplacement des conduites d’eau souterraines existantes ainsi qu’à une reconstruction complète de la chaussée et des trottoirs d’une partie des rues Sainte-Cécile, des Commissaires et Sainte-Angèle.

Les canalisations à cet endroit datent des années 1920. Elles sont donc en fin de vie. Ce réseau unitaire laissera place à des canalisations séparées, l’une pour les eaux pluviales et l’autre pour les eaux usées. Cela permettra d’assurer une meilleure gestion de l’eau dans le secteur.

Plus de détails sur les travaux et l’avancement des différentes phases sont disponibles sur le site Internet de la Ville.

 
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