La terre du futur a un nom : Auvergne

La terre du futur a un nom : Auvergne
La terre du futur a un nom : Auvergne

Une table ronde s’est penchée sur l’Auvergne du futur, ce jeudi soir, à la librairie Les Volcans. Les acteurs économiques et culturels ont partagé leur enthousiasme.

Difficile de se projeter dans l’avenir. Écologie, économie, politique, nous empruntons un chemin dont nous ignorons la destination. Mais une chose est sûre, l’Auvergne a de très bonnes cartes à jouer.

Vous venez à Clermont ? On m’a dit de consulter

La connaissance est la première étape. Céline Bréant, directrice de la Comédie, et Vincent Garnier, directeur de l’office de tourisme Clermont Auvergne Volcans, respectivement Auvergnats depuis 3 et 7 ans, le savent mieux que quiconque. « Ce qui m’a frappé, c’est l’extrême jeunesse de Clermont, se souvient Céline Bréant. 45 000 étudiants sur 140 000 habitants, ça se voit et ça crée une dynamique. » « Quand j’ai dit que je quittais Orléans pour Clermont, mes amis m’ont dit de consulter », rit encore Vincent Garnier. J’en ai invité un par week-end et depuis, ils sont tous revenus. »

Hausse des températures, menace d’inondations… À quoi ressemblera le climat à Clermont-Ferrand en 2050 ?

Tout d’abord, soyez conscient de ce que nous avons. « Une fierté partagée », résume Pierre Desprat, à l’origine des vins volcaniques. Le réalisateur de la Comédie confirme :

Quand je suis arrivé, ce qui m’a frappé, c’est que personne ne m’a dit « c’est bon ». Il y a une grande modestie, une grande humilité. Alors que les entreprises fonctionnent de bouche à oreille. Ils nous ont dit à notre arrivée : « On passe le message, il faut absolument jouer à Clermont ».

Rappelons au passage cette anecdote de la création de la Grande halle où les habitants s’indignaient de l’usage du « Grande ». « Marché moyen, ça suffit. »
La culture à son meilleur. Des vins uniques au monde. Seulement 1% de la production mondiale est volcanique, avec un encépagement qui répond à toutes les attentes actuelles. Comme tout le territoire. Authentique, vert, plein de valeurs. Mais aussi le monde économique, « moteur essentiel d’un territoire », rappelle Xavier Omerin dont l’entreprise emploie 1.700 personnes depuis… Ambert où sa famille est installée depuis 400 ans. Enclavé? « Mes machines arrivent au port du Havre en même temps que celles de Lyon ou de Paris. »

De gauche à droite : Pierre Desprat, Céline Bréant, Xavier Omerin et Vincent Garnier.

Et si la réussite de l’Auvergne était enfin visible ?

Perdre du temps, c’est perdre le monde

Ah l’enceinte… Cette fameuse diagonale du vide qui semble concerner désormais uniquement l’Auvergne. « Il nous faut un TGV. » La réponse arrive. Mais Vincent Garnier tempère. « A vouloir gagner du temps, on perd le monde. Nous disposons de deux parcs naturels, une Chaîne des Puys classée UNESCO. Cela nous protège de la folie des hommes. On vient ici pour prendre notre temps. Et il faut du temps pour découvrir l’Auvergne. Parce qu’il n’y a pas une Auvergne, mais l’Auvergne. ” Tout le monde est d’accord.
Dans tous les domaines, si l’on écoute les attentes, les envies, les exigences de notre époque, l’Auvergne coche toutes les cases. Soyez-en conscient et sachez le dire. L’Auvergne, le centre de la France ? Plutôt le centre du monde.

Libérer. La table ronde sur l’Auvergne du futur était organisée dans le cadre de la sortie du magazine hors-série L’Auvergne rayonne, 100 pages, 9,90 €. Disponible en kiosque et sur le site boutique.centrefrance.com.

Simon Antoine

 
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