Publié le 27/06/2024 à 14h46
2 minutes de lecture
© Twitter officiel Gérard Lopez
Les Girondins de Bordeaux jouent aujourd’hui leur place dans le monde professionnel du football français. Auditionnés par la DNCG ce matin, Gérard Lopez et ses hommes ont tenté de convaincre les garants des finances du football français, avec l’apport d’un fonds d’investissement très obscur, qui représente leur dernier atout.
C’est un jour qui inquiète beaucoup les supporters des Girondins de Bordeaux. Ce matin, les dirigeants bordelais ont eu une réunion avec la DNCG, pour présenter les comptes du club, et tenter de s’assurer qu’il dispose des capacités financières pour affronter la prochaine saison sportive. Pourtant, depuis des mois, tous les observateurs et proches des Girondins s’accordent sur le fait que l’avenir du club au scapulaire devait passer par une relégation administrative décidée par le gendarme financier du football français. Cependant, Gérard Lopez, président de la Marine et Blanc, fait tout son possible pour éviter cette décision dramatique. Il a d’abord obtenu que cette audience soit reportée de début juin (initialement prévue le 9 juin), à la fin du mois, pour se donner plus de temps pour trouver les fonds nécessaires au maintien du club. Et cette stratégie pourrait s’avérer payante puisque le club serait sur le point de conclure un accord assez important avec un fonds d’investissement.
100 millions d’euros sur 6 ans ?
France Bleu Gironde a annoncé il y a dix jours qu’une structure américaine avait accepté un processus de financement, et précisé ce matin qu’il s’élève à 100 millions d’euros sur 6 ans. Le problème est que malgré l’accord autour du business plan, décrété il y a plus d’une semaine, les discussions ne sont pas totalement finalisées. En effet, le média local, qui n’avait pas d’information sur le nom de la structure, indique qu’elle souhaiterait participer à la gestion quotidienne des Girondins, ce que Gérard Lopez ne souhaite absolument pas. Par ailleurs, l’incertitude autour des droits TV de la Ligue 1, dont le projet table sur une augmentation d’ici deux ans, freine également ce groupe d’investissement.
Cette manne financière de dernière minute paraît donc bien floue, mais constitue la seule option dont disposent les Bordelais pour éviter une rétrogradation sportive, voire un dépôt de bilan comme le redoutent les supporters Marine et Blanc.
