L’AFPS Lorraine Sud (Nancy) a de nouveau défilé samedi 23 mars dans le centre-ville de Nancy à l’appel d’une vingtaine d’organisations, syndicats, partis, qui ont répondu à l’appel de l’AFPS Lorraine-sud.
Une mobilisation qui se poursuit autour de 400 participants, qui ont bravé les violentes averses qui ont émaillé la manifestation. Rafales de vent, averses.
Comme lors de la précédente manifestation, les « blouses blanches pour Gaza » de Nancy étaient présentes en tête du cortège et ont improvisé à trois reprises un « Die In » symbolisant le martyre du peuple palestinien. A chaque fois qu’ils lisaient un texte émouvant, et qu’une minute de silence était observée, avec beaucoup d’émotion, les larmes de certains participants n’étaient pas loin.
La marche s’est terminée devant la préfecture, place Stanislas, objectif de la manifestation.
Le préfet de Meurthe et Moselle qui a si vite voulu interdire les premiers rassemblements en octobre et novembre 2023 étant beaucoup moins désireux de répondre à la demande de rencontre avec le groupe ; qui souhaitait que le représentant du gouvernement entende la détermination et la porte à l’Élysée.
Le président (PS) du conseil départemental qui soutient la lutte pour la liberté du peuple palestinien était présent au début de la manifestation et a parcouru une bonne partie du parcours. Le député PS Dominique Potier l’ayant rejoint devant la préfecture.
En arrivant devant, une réfugiée palestinienne de Gaza âgée de 10 ans avec sa famille a créé une émotion nouvelle en interprétant une chanson palestinienne accompagnée de sa mère dont le visage portait toute la détresse du drame vécu et de l’exil forcé.
Beaucoup de bruit pour briser le silence assourdissant des gouvernements et des médias occidentaux.
Face à l’indifférence criminelle, à l’absence d’actes concrets pour arrêter le génocide, les massacres, la famine organisée par Israël, nous avons organisé un concert de casseroles, tambours, sirènes sous les fenêtres de la préfecture.
A noter la qualité des reportages du journal du soir de FR3, ainsi qu’un article de l’Est Républicain.
