Ça bouge et ça s’étend au-delà de l’Isère

Ça bouge et ça s’étend au-delà de l’Isère
Ça bouge et ça s’étend au-delà de l’Isère

« Notre ambition est d’étendre notre action en région Rhône-Alpes. » Denis Laquaz, architecte à la retraite est le fondateur de laAssociation iséroise, ça bouge. Créé en 2020 à Bernin et désormais basé à Sassenageça aide femmes victimes de violences conjugales originaire de la région grenobloise. En trois ans, le nombre de femmes aidés est passé de 57 à 137 plus 158 enfants. « Cette année, nous devrions avoir environ 130 femmes »estime le président.

L’association Ça bouge veut venir en aide aux femmes victimes de violences au-delà de la région grenobloise

©Thomas Richardson – Les nouveaux locaux de l’association It move à Sassenage sont presque trois fois plus grands que les précédents à Grenoble.

Cette dernière souhaite désormais pouvoir étendre le champ d’action au-delà des frontières de l’Isère :

« D’abord à Lyon, ma fille Perrine s’occupe du lancement, explique Denis Laquaz. A Chambéry, nous avons une antenne qui est lancée par des bénévoles. Nous avons également des contacts à Bourgoin-Jallieu et nous aimerions nous rendre dans la Vienne puis dans d’autres départements avec l’ambition de couvrir la région Rhône-Alpes.

Jeudi 21 novembre 2024, l’association, qui fait partie du programme national, Ils déménagentde la Fondation des Femmesa inauguré ses nouveaux locaux à Sassenage. D’une superficie de 563 m2ils permettent stocker un grand nombrede meubles, appareils électroménagers, platslinge… Ces marchandises collecté principalement de individussont destinés aux femmes et à leurs enfants qui ont quitté leur foyer violent et qui, après un séjour en hébergement d’urgence, ont réussi à obtenir un nouveau logement à leur nom, à meubler.

L’association dispose d’un une centaine de bénévoles dont 40 particulièrement actifs, ainsi que trois salariés. Depuis 2023, elle propose également un service de déménagement/déménagement gratuit. Les bénévoles privilégient les moments “où le monsieur n’est pas là, ni sa belle-famille” pour procéder au déménagement.

Les biens des victimes sont stockés dans des lieux sécurisés, notamment grâce à la coopérative foncière solidaire, Un toit pour tous. Ils sont conservés pendant que la victime réside dans un hébergement d’urgence ou temporaire. « Ensuite, lorsqu’elle obtient un logement à son nom, nous l’aidons à emménager et elle vient chez nous pour compléter ce qui lui manque. »

Coût d’acquisition de nouveaux locaux à Sassenage : 525 000 euros

©Thomas Richardson – Les partenaires financiers de l’association étaient présents pour l’inauguration.

Avant de s’installer à Sassenage, l’association était basée à Grenoble où il avait 178 m². Ce qui était largement insuffisant. Le Fonds de dotation Peutengagée auprès des femmes en détresse au niveau national, a racheté les nouveaux locaux de Sassenage qu’elle loue pour une somme relativement modique à l’association. LE coût de l’acquisition s’élève à 525 000 euros. La Région Auvergne-Rhône-Alpes a contribué au financement des travaux d’aménagement et d’équipement des locaux.

L’association dispose d’un budget annuel de 200 000 euros, grâce au soutien d’acteurs publics (Etat, Métropole, Ville de Grenoble, Grésivaudan, CAF…) et de fondations privées. En définitive, Denis Laquaz souhaite professionnaliser la structure afin qu’elle puisse s’appuyer principalement sur ses collaborateurs.

 
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