Comment cette petite entreprise familiale girondine résiste aux géants de son secteur

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Par

Melvin Moya

Publié le

25 novembre 2024 à 7h05

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« Il va falloir recoller derrière lui, ce qui ne sera pas forcément facile. Étienne Normand est conscient de l’ampleur de la tâche qui l’attend avec son frère Marc près de La Réole, en Gironde. En quelques années, les deux frères reprendra l’entreprise familiale Freetimeune société d’import-export de matériel de camping et de randonnée.

Freetime, le bébé de la famille Normand

Racheté par Gérard Normand, le père, en 1998 au groupe néerlandais Hagemeyer, Freetime est aujourd’hui co-dirigé par Gérard et Marc. Étienne est le représentant français du groupe.

Après une bonne période avant les années 2000, c’est désormais face à une concurrence accrue. Les géants du secteur, Decathlon ou encore Intersport laissent peu de place à la petite entreprise familiale.

« Nous vendions dans des marques connues comme Décathlon ou Au Vieux Campeur. Mais petit à petit, ces marques ont créé leur propre marque », note Étienne. « Vous voyez, nous aussi avons nos problèmes. Nous survivons du mieux que nous pouvons. »

L’accent mis sur l’écologie

Pour faire perdurer Freetime, les frères ont décidé de privilégier les produits respectueux de l’environnement. « Nous avons d’abord arrêté les produits contenant des PFC (perfluorocarbures), ce que nous avons fait sur tous nos sacs de couchage ou sacs à dos. Il s’agit des tantes.

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L’écologie est au cœur des activités de Freetime. ©Melvin Moya/Le Républicain Sud-Gironde

Des changements qui prennent du temps ; c’est en cours sur les tentes. Une rupture avec les méthodes du père, « il était plutôt dans le bon rapport qualité-prix ». Désormais, le trio tente d’allier écologie et prix accessibles à tous.

Une envie de revenir sur le marché français

Par nécessité, Freetime s’est également tourné vers d’autres marchés que la . Aujourd’hui, les sacs à dos de l’entreprise locale sont vendus en Roumanie, en Angleterre et à Taiwan, sous le nom d’autres marques.

Cet élan international ne suffit pas à effacer les regrets d’Étienne de ne pas avoir percé le marché français. » Revenir sur le marché français, c’est ce qui nous intéresse. Mais aujourd’hui, le marché est saturé », note Étienne Normand. « L’émergence du marché de l’occasion, liée à la baisse du pouvoir d’achat des Français, nous impacte fortement », ajoute celui qui a passé une grande partie de son enfance dans les locaux de Freetime.

L’appel est en tout cas lancé aux entreprises locales »,Nous voulons réussir à approcher les clients de la région». Sans grande confiance qu’il sera suivi. « Ce qui veut dire qu’on sera tous habillés pareil si on continue comme ça », déplore-t-il. Pourtant, la survie de cette institution la Réole et de ses cinq salariés est en jeu…

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