1. Le retour de la semaine de quatre jours
Cela avait déjà été annoncé : après une enquête auprès des enseignants, des familles et des agents, les écoles d’Angoulême reviendront à la semaine de quatre jours à la rentrée de septembre. Une mesure pas plus approuvée par Stéphanie Garcia, déléguée adjointe à l’enfance et à la jeunesse, que par l’opposition.
« On ne sait pas comment les familles vont s’organiser »
« Ce sont les enseignants qui ont été très majoritairement favorables à ce retour à quatre jours. Les parents ont voté pour à une courte majorité, constate Clément Labouyrie. Je pensais que la chose la plus importante était l’intérêt supérieur de l’enfant. » Et s’étonner que l’État autorise des dérogations.
Christophe Duhoux s’inquiète pour les enfants qui se retrouveront « sans garde d’enfants, avec peu d’exigence intellectuelle ». Il demande quelle offre sera proposée dans les centres de loisirs et si elle conviendra même aux familles les plus défavorisées.
«La meilleure offre qu’on pouvait faire, c’était la gratuité de l’école le mercredi matin», précise Stéphanie Garcia, qui s’est appuyée sur le résultat de la consultation. Les enfants auront cours de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 16h30, les lundi, mardi, jeudi et vendredi. Ils pourront être accueillis de 7h30 à 18h30. Un centre de loisirs payant sera mis en place le mercredi de 7h30 à 18h30.
2. Une nouvelle répartition des périscolaires
Les Francas ne proposeront plus d’activités périscolaires à la rentrée. C’est le centre social Rives de Charente, à Saint-Cybard, qui prendra le relais des six écoles du centre-ville, en plus des quatre de L’Houmeau et de Saint-Cybard.
En contrepartie, la structure n’assurera plus d’activités périscolaires à Ma Campagne. C’est le CAJ qui gérera les quatre écoles du quartier, en plus des six de Bel-Air-Grand-Font. Pour leur permettre d’assurer ce service, la Ville a décidé de verser des subventions supplémentaires à ces deux structures : 33 597 € pour le CAJ et 43 235 € pour Rives de Charente.
La Mosaïque continuera d’intervenir dans les huit écoles du secteur ouest de la ville ; l’Association Laïque à la Ferme des Valettes et à l’école Jules-Ferry.
3. Hausse des prix des cantines
Les prix des cantines continuent d’augmenter. Une augmentation de 2% est prévue à la rentrée, pour la première tranche. Cela fait passer le prix du repas de 0,98 € à 1 €. La majoration sera de 6% pour les cinq autres tranches. Pour la tranche 6, la plus élevée, le prix du repas sera de 4,82 € contre 4,55 € cette année.
“Un mauvais message envoyé à toutes les familles qui souffrent”, a déclaré Raphaël Manzanas, dans l’opposition. « On pourrait exiger un peu plus des dernières tranches et un peu moins de la première. »
L’évolution des prix “ne permet pas de couvrir le prix des denrées alimentaires”, rappelle Stéphanie Garcia. Entre l’achat de produits, de personnel et d’énergie, le coût d’un repas est estimé à 10,19 € par la Ville. Cette politique alimentaire « a augmenté de 19 % sur les deux dernières années », renchérit Vincent You, adjoint aux finances.
4. De nouveaux lieux pour les cours découverte
Le Chambon et Saint-Lary. Telles étaient, jusqu’à présent, les deux destinations possibles pour les classes découvertes, proposées par les écoles de la Ville.
Trois nouveaux emplacements seront proposés à la rentrée : le centre Le Rouergue à Meschers-sur-Gironde, le centre Le Moulin d’Oléron et le centre Varaignes en Dordogne. Une nouvelle offre qui devrait inciter les enseignants à organiser des séjours.
« Aujourd’hui, très peu d’enfants partent, constate Stéphanie Garcia. Il y a moins de demandes que par le passé, moins d’enthousiasme. Nous verrons si ces trois nouveaux lieux correspondent aux attentes. »
