La Belgique se contente d’un match nul contre l’Ukraine et rejoint la France en 8e

La Belgique se contente d’un match nul contre l’Ukraine et rejoint la France en 8e
La Belgique se contente d’un match nul contre l’Ukraine et rejoint la France en 8e

Atone et peu inspirée offensivement, la Belgique a été tenue en échec mercredi par l’Ukraine (0-0) à Stuttgart mais s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de l’Euro 2024, où elle retrouvera la France pour des retrouvailles après la demi-finale du Mondial 2018. Tasse.

Une qualification sous les sifflets. Raillée par ses supporters, très déçus d’avoir vu leur équipe se contenter du résultat au lieu de tenter d’arracher la première place, la Belgique va une nouvelle fois croiser la route des Bleus pour un choc entre voisins en huitièmes de finale.

“Je suis surpris, car c’était vraiment important pour nous de nous qualifier” a réagi l’entraîneur belge Domenico Tedesco, interrogé sur ces sifflets en conférence de presse. « Nous avons vraiment tout essayé pour gagner, donc je ne peux pas être déçu. (…) C’est une grosse surprise… ce n’est pas comme si j’avais sorti Doku pour faire venir un défenseur».

« Nous pouvons rivaliser avec n’importe quelle équipe. C’est pour ce genre de matches qu’on s’est qualifié pour cette compétition » » a-t-il ajouté à propos des huitièmes de finale contre la France.

Minimalistes et mis en danger en fin de match par les Ukrainiens qui ont tenté jusqu’au bout de prolonger leur ” conte de fées “les Diables Rouges terminent deuxièmes de leur groupe derrière la Roumanie.

Les Bleus et Jaunes, dont les supporters ont rappelé la situation tragique actuelle en déployant une banderole « La paix a un prix » avec le portrait de Nazariy Hryntsevich, surnommé ” Griller “soldat tombé au combat et fan de football, voit son rêve prendre fin.

Une image générée par l’intelligence artificielle à partir de photos de 182 soldats ukrainiens tombés au combat qui, dans la vie civile, faisaient partie de mouvements de supporters soutenant des clubs de football.

De Bruyne, et c’est presque tout

Le gardien ukrainien Anatoliy Trubin intervient devant l’avant-centre belge Romelu Lukaku à l’Euro-2024 le 26 juin 2024 à Stuttgart / DAMIEN MEYER / AFP

La Belgique, qui jouait avec sa tunique « Tintin » bleu, col blanc et short marron inspirés du héros de bande dessinée, ne s’est pas aventuré avec la même audace que l’intrépide reporter d’Hergé sur le but ukrainien, mais s’est plutôt appuyé sur le talent et la malice de Kevin De Bruyne, inséré entre les lignes en meneur de jeu. pour faire la différence.

Le capitaine belge, buteur lors de la victoire contre la Roumanie (2-0), a été à l’origine de toutes les situations dangereuses pour les Diables Rouges en première mi-temps : d’abord en lançant parfaitement un Romelu Lukaku toujours en manque de réussite face à l’Ukrainien. Le gardien Anatoliy Trubin, encore une fois préféré à Andriy Lunin (7e).

Puis en tentant de surprendre le même Trubin d’un coup franc excentré directement enroulé qui effleurait le poteau gauche alors que la défense ukrainienne attendait un centre (33e), et une troisième tentative extérieure à la surface captée sans problème (45e).

Les Ukrainiens, même privés de leur star Mykhaïlo Mudryk, blessé, ont bien résisté grâce à un système 5-3-2 renforcé et agressif et de bonnes séquences de possession, qui n’ont néanmoins pas abouti, malgré les efforts et les tentatives de combinaison des deux attaquants de Liga Artem Dovbyk (Gérone) et Roman Yaremchuk (Valence).

Avec un peu moins de précipitation et plus d’efficacité dans le dernier geste, le buteur valencien aurait pu être le héros de toute sa patrie (22e, 74e, 79e).

Même constat pour les Belges, qui ont fini par gagner du temps après avoir buté à plusieurs reprises face à une défense ukrainienne héroïque, avec plusieurs interventions décisives de Trubin (65e, 73e).

L’attaquant ukrainien Roman Yaremchuk lors du match de l’Euro contre la Belgique le 26 juin 2024 à Stuttgart / Fabrice COFFRINI / AFP

Les hommes de Domenico Tedesco, probablement au courant du résultat de l’autre rencontre entre la Slovaquie et la Roumanie (1-1), qui les avait qualifiés, ont failli se faire punir par un corner direct de l’ancien Marseillais Ruslan Malinovsky, proche de surprendre Casteels (83e). Il en faudra bien plus pour espérer une revanche face aux Bleus.

 
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