Plus de patience pour le déneigement

Plus de patience pour le déneigement
Plus de patience pour le déneigement

Afin de faire face à l’explosion des coûts de déneigement, la Ville de Québec propose de reprendre les contrats internes pour réaliser des économies annuelles de 12 millions de dollars, ce qui pourrait entraîner davantage de délais dans le déneigement des quartiers résidentiels et le déneigement. neige lors de fortes chutes de neige.

• Lire aussi : Rapport du vérificateur général : de graves lacunes dans la gestion du déneigement au Québec

La Ville propose de revoir ses méthodes concernant le grattage des rues résidentielles qui doivent actuellement être dégagées dans un délai de 4 heures. La Municipalité souhaite ajuster les tracés pour effectuer ces travaux en 6 heures, notamment lors d’épisodes de neige de plus de 10 cm.

A noter que rien ne change pour les artères principales et commerciales, les itinéraires des côtes et RTC et les éco-itinéraires.

Nous souhaitons également « revoir le principe des opérations de déneigement ». Dans les rues résidentielles sans trottoir, le chargement de la neige pourrait prendre plus que les cinq jours actuellement prévus à la politique de déneigement, qui est trop « restrictive », a indiqué la directrice du processus d’entretien routier, Marie-Pierre Raymond.

Elle a indiqué qu’il faudra cultiver plus de « patience » lors des grands déplacements, comme lorsqu’on se rend en grand nombre au restaurant, par exemple le jour de la Saint-Valentin, a-t-elle illustré, lors d’un comité plénier.

Ces modifications sont nécessaires, ont expliqué les responsables du déneigement, qui étaient accompagnés de plusieurs employés et contremaîtres de ce service, un fait rare lors d’une séance plénière à l’hôtel de ville.


Le maire de Québec, Bruno Marchand, et le vice-président du comité exécutif responsable du déneigement, Pierre-Luc Lachance, assistent à une séance plénière sur le déneigement à l’hôtel de ville.

Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUÉBEC

Facture en hausse

Nous vivons bel et bien une « augmentation constante des coûts des contrats » au Québec, a expliqué Mme Raymond. En effet, entre 2020 et 2023, la facture de déneigement a augmenté de 31 millions $ pour atteindre un budget de 104,5 millions $, soit une hausse de 40 %. Le coût par centimètre tombé a suivi la même courbe, soit une augmentation de 37 %.

Le vérificateur général a également souligné dans son dernier rapport que les contrats accordés au secteur privé pour le déneigement coûtent plus cher que ceux réalisés à l’interne. Nous souhaitons donc reprendre plusieurs contrats et réorganiser le travail avec les mêmes équipes et les mêmes moyens. Cela signifie s’aligner davantage sur les quarts de travail des employés plutôt que sur des délais restrictifs.

Mme Raymond a assuré que « pour des précipitations normales, nous disposons d’un nombre suffisant d’ouvriers qualifiés » pour réaliser les travaux.

Des économies

La Ville prévoit économiser 12 millions de dollars par année. Mais il pourrait y avoir des ajustements de coûts pour fonctionner sous gestion, a-t-on précisé.

L’opposition a salué ces changements qui apportent des économies, mais Claude Villeneuve a regretté que la population n’ait pas été davantage consultée et Patrick Paquet a déploré qu’on ait perdu cinq ans puisque, selon lui, des signaux d’alarme avaient déjà été brandis il y a quelques années. années. Quant à Jackie Smith, elle s’inquiète de la pénurie de main-d’œuvre et du maintien des conditions de travail des cols bleus.

 
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